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Rue Abbé Legris-Duval : Différence entre versions

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===L'abbé Legris-Duval, confesseur de Louis XVI===
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Sans doute l'événement le plus parlant aujourd'hui de la vie de ce Landernéen fut la condamna­tion à mort du roi. Redoutant que les consolations religieuses lui soient refusées - le testament du souverain révèle qu'il était lui aussi inquiet à ce sujet - René-­Michel Legris-Duval part de nuit apporter son soutien à Louis XVI au péril de sa vie. Arrivé à la Convention qui ne siège plus, il est renvoyé à la Commune.
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A cette époque, il venait de quitter Saint-Sulpice où il était chargé d'une conférence théologi­que. Le 10 août 1792, le sémi­naire fut fermé et les prêtres dis­persés. Il se retire à Versailles et c'est là qu'il revient après ses royales aventures. Pressé par ses amis de se mettre à l'abri, il habite Passy puis Meudon pour la durée de la Terreur. Tout ce temps, il le consacre à la prédica­tion, aux conférences et à la di­rection des consciences. En 1796, il dirige l'éducation religieuse du jeune Sosthène de la Rochefou­cauld, fils du duc de Doudeau­ville. Legris-Duval fait alors partie de toutes sortes d'œuvres philanthropiques et religieuses. Il ­fonde les Filles repenties, rétablit l'œuvre des Petits Savoyards, protège celle des Orphelins de la Révolution, forme un conseil de secours pour les émigrés, prêche enfin aux Tuileries où il est nom­mé prédicateur du roi.
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[[Catégorie:Rue de Landerneau]]
 
 
Quant à ses origines, René-Michel Legris-Duval était né en 1765 à Landerneau d'un conseil­ler du roi, contrôleur des deniers d'octroi de la ville, et de Marie-Thérèse-Perrine-Renée de la Fon­taine de Truandet. Aîné d'une fa­mille de huit enfants, il suit des études au lycée Louis-le-Grand, entre à Saint-Sulpice en 1786 et est ordonné prêtre en 1790 après être devenu bachelier en théolo­gie. L'ecclésiastique meurt en 1819, usé par les travaux, cin­quante-trois ans après sa nais­sance à Landerneau.
 
 
 
Ses obsèques furent célébrées dans sa paroisse, à l'église des Missions étrangères, au milieu d'un « concours immense de per­sonnes appartenant à toutes les classes de la société». Sur sa tombe fut gravée cette épitaphe, devise de sa vie entière : « Je me suis fait le serviteur de tous, afin de pouvoir les gagner tous à Jé­sus-Christ. »
 
 
 
[[Catégorie:Rue de Landerneau|Legris-Duval]]
 

Version du 4 décembre 2008 à 13:22

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