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Rencontres brestoises de la BD 2016 : Différence entre versions

 
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Version actuelle datée du 18 mai 2017 à 12:07

Jeanfi Demolder

Chaque année, l'association Brest en Bulle organise un festival de bande dessinée : l'édition 2016 marquait un tournant dans l'histoire de cette manifestation étant donné qu'elle ne déroulait plus à Loperhet mais sur le territoire de Brest Métropole ; de surcroît, elle était marquée par la sortie officielle et la présentation au public du premier numéro de la revue Casiers.

Samedi 24 et dimanche 25 septembre

En guise de prélude au programme officiel et dans le cadre de la foire Saint-Michel, une bonne partie des auteurs de la revue Casiers étaient présents au square Kennedy pour dédicacer le numéro 1 : cette première opération a rempoté un vaste succès public et beaucoup d'exemplaires ont été écoulés au cours de ces deux premiers jours. Cette réussite peut s'expliquer en partie par la réduction au strict minimum des festivités de la foire Saint-Michel, le déballage des particuliers ayant été interdit pour des raisons de sécurité, laissant les auteurs de Casier[s] sans concurrence, mais il faut certainement ajouter à ce facteur ponctuel celui, plus général, d'une réelle demande, de la part des Brestois, de bandes dessinées traitant de leur ville. Les acheteurs jouaient littéralement à qui aurait les pages de garde de son exemplaire le plus rapidement remplies de dédicaces : faute de déballeurs, la revue Casier[s] était omniprésente en centre ville, soit un démarrage plus que réussi.

Jeudi 29 septembre

Julien Solé
Julien Lamanda
Cyril Bonin

Le festival proprement dit débuta P'tit Minou pour un "apéro-BD", une cérémonie d'ouverture conviviale et festive dans un lieu déjà emblématique du port de Brest où l'animation musicale, aussi bien que les œuvres exposées, mettaient l'accent sur les lien qui peuvent exister entre la bande dessinée et la musique. Ce fut l'occasion de faire la rencontre d'auteurs de BD dans un cadre moins formel que celui des traditionnelles séances de dédicaces et aussi de réécouter quelques perles musicales comme la chanson du Grand orchestre du Splendid "Superdupont".

Vendredi 30 septembre

Une soirée en deux temps à Bellevue : premièrement, une rencontre avec les auteurs de Casier[s] a été organisée à la médiathèque, permettant d'expliquer au public la genèse de cette revue, née en partie de la volonté des anciens auteurs du défunt magazine Le violon dingue de retravailler ensemble. A cette occasion, Julien Solé, présenté comme la "vedette américaine" du collectif en raison de son statut de pilier de Fluide Glacial, en a profité pour déconseiller aux amateurs de BD de se rendre à Angoulême, festival auquel les auteurs préfèrent désormais celui de Saint-Malo. Après avoir répondu aux questions de l'assistance, les auteurs se sont évidemment plié à l'exercice des dédicaces : le succès de Casier[s] ne se démentait pas. Des journalistes de France Bleu Breizh Izel étaient également présents pour recueillir les impressions du public.

Deuxièmement eurent lieu, à la Maison de Quartier, trois "concerts dessinés" : trois groupes musicaux se sont successivement produits sur la scène de l'espace Léo Ferré, chacun étant accompagné par un dessinateur qui réalisait les œuvres que lui inspirait chaque morceau. Grâce à une caméra et à projecteur, le public pouvait suivre en temps réel l'exécution de chaque dessin et ainsi profiter de ce mélange entre image et musique qui mettait en valeur la complémentarité des arts : une façon comme une autre de prouver que les fameuses "correspondances" (ou synesthésies) chères aux romantiques et à Baudelaire ne relèvent pas de la légende. La soirée a débuté en douceur avec les airs de Fado du duo Mi Alma, illustrés en temps réel par Julien Weber. Le groupe de "Jazz Pop" Faustine a installé ensuite une ambiance plus festive assortie des dessins de Gildas Java. Ce crescendo dans le rythme a atteint son sommet avec le duo féminin électrifié Freak Magnet dont les puissants accords ont inspiré Julien Solé, dessinateur lui-même habitué à tremper sa plume dans le rock comme pouvaient en témoigner ses œuvres exposées dans le hall de la Maison de Quartier.

Samedi 1er octobre

Le samedi fut riche en événements liés à la bande dessinée :

  • 10 h 30 : atelier BD animé par Cyril Bonin à la médiathèque de Lambézellec.
  • 13 h 30 : rencontre, à la bibliothèque du Service Historique de la Défense, avec Briac autour du projet Méridien scénarisé par Arnaud Le Gouëfflec
  • 18 h : remise du prix de la BD embarquée à l'espace Vauban. Le prix a été décerné cette année à Cyril Bonin pour The time before.
  • 20h30 : Concert de Manu Lann Huel, accompagné par Arnaud Le Gouëfflec, Olivier Polard et John Trap.

Dimanche 2 octobre

Olivier Mignen

Point d'orgue du festival, le salon de la BD et du livre jeunesse eut lieu à Gouesnou, au centre Henri Quéfellec, un lieu certainement plus facile d'accès que Loperhet ; les organisateurs ne perdent cependant pas l'espoir de pouvoir organiser les prochaines éditions à Brest même. La revue Casier[s] était évidemment bien représentée, avec un stand dédié à l'entrée du salon, mais une quarantaine d'auteurs, venus d'horizons divers, était présente ainsi que plusieurs maisons d'éditions et quelques librairies bretonnes. Même le projet Zef'hir était au rendez-vous en la personne de son maître d'oeuvre, Olivier Mignen. Outre les inévitables séances de dédicaces, quelques dessinateurs ont réalisé des oeuvres inédites en public : Gwendal Lemercier a pu faire montre de ses talents de peintre tandis que Julien Solé, Pierre Malma et Edouard Cour sont carrément montés sur scène pour exécuter, en un temps limité, trois dessins à six mains entièrement improvisés (une sorte de "cadavre exquis" graphique sur le modèle de Tac au Tac, l'émission culte de l'ORTF) qui ont été vendus aux enchères au profit d'une association à but caritatif. Une bien belle manifestation qui apporta satisfaction aux auteurs comme aux visiteurs et qui confirme le dynamisme du milieu de la bande dessinée en Bretagne en général et à Brest en particulier.

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