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Portail:Femmes au Pays de Brest/Portraits : Différence entre versions

(catherine donval)
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[[Image:Catherine Donval.jpg|thumb|Catherine Donval dans son atelier avec notre rédactrice Odile Le Guern]]
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'''Travail, action sociale, loisirs et surtout famille et santé : les fonds des Archives gardent trace des femmes à travers leur vie quotidienne.'''
  
===Une artiste : Catherine DONVAL===
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[[Fichier:1FI00158Maison mater 14F723.JPG|right|200px|Maison maternelle de Saint Marc 1928]]
Un atelier : 79 rue Joseph le Borgne « Au coin de la rue » Ouvrez le portillon, une affichette
 
vous invite à entrer, librement, dans
 
le monde coloré de Catherine Donval.
 
Si les stores sont ouverts, vous serez
 
accueilli par son sourire et vous découvrirez
 
l' ambiance qu'elle a su
 
créer depuis 2000.
 
  
  
 
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Elles transmettent une image de la bourgeoisie du XIXè où les femmes s'occupent de sociétés de bienfaisance comme la ''"société de charité maternelle"'', création impériale de 1810 dont le but, à Paris comme en province, est ''"d'encourager la bienfaisance publique envers les mères indigentes, de les placer sous une protection auguste et spéciale"''.  
Un palmier sur la terrasse, ce lieu a
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C'est l'œuvre charitable [[brest]]oise la plus importante de cette époque. Les membres bienfaiteurs, exclusivement féminins, versent 500 francs par an. On y trouve les épouses des négociants de la ville : Riou-Kerhallet, Kerros, Trischler, Stears, Bérubé, Chevillotte et celles d'édiles brestois : Bizet, [[Léocadie Salaun-Penquer, femme de lettres|Penquer]], Delobeau.
vécu de belles histoires. Monsieur
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Les femmes sont aussi présentes dans des sociétés liées au redressement des mœurs telles ''"L'œuvre du Refuge"'', fondée en 1827, pour les filles repenties ou en danger de prostitution ; cette œuvre affirme qu'elle souhaite offrir ''"une assise aux personnes qui veulent se retirer du vice"''....'''''[[Femmes de Brest dans les Archives municipales et communautaires|Lire la suite]]'''''
Madjid Bouakkaz en 1976 avait proposé
 
l'échange d'eau de l'atelier
 
contre des brouettes de ciment lors
 
de la construction de l'immeuble rue
 
Feuillet, troc intéressant.
 
 
 
Son atelier est coloré (par ses peintures
 
et non plus par les projections
 
d'essai du propriétaire artisan précédent),
 
chaud. Le poêle, allumé le
 
matin près du fauteuil, la bouilloire, le
 
superbe carrelage d'origine (gratté
 
carreau par carreau), le puits de lumière...
 
on s'y sent « entouré ».
 
 
 
Née en Ile-de-France, à Argenteuil,
 
pays de Monet, brestoise d'adoption ,
 
Catherine Donval aurait pu être explorateur.
 
Mais un jour elle pose son
 
sac à [[Brest]] et invente son monde.
 
Toujours active, elle est fière de
 
« réaliser son rêve d'enfant ».
 
 
 
Après 10 ans de recherches sur les
 
laques et les pigments, sur la gouache
 
et l'huile, elle trouve son bonheur
 
dans le travail acrylique, à plat, sur
 
papier archive qu'elle maroufle sur
 
une toile ou sur du contreplaqué... '''''[[Catherine Donval, artiste|Lire la suite]]'''''
 
  
 
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Version actuelle datée du 13 octobre 2014 à 14:07

Travail, action sociale, loisirs et surtout famille et santé : les fonds des Archives gardent trace des femmes à travers leur vie quotidienne.

Maison maternelle de Saint Marc 1928


Elles transmettent une image de la bourgeoisie du XIXè où les femmes s'occupent de sociétés de bienfaisance comme la "société de charité maternelle", création impériale de 1810 dont le but, à Paris comme en province, est "d'encourager la bienfaisance publique envers les mères indigentes, de les placer sous une protection auguste et spéciale". C'est l'œuvre charitable brestoise la plus importante de cette époque. Les membres bienfaiteurs, exclusivement féminins, versent 500 francs par an. On y trouve les épouses des négociants de la ville : Riou-Kerhallet, Kerros, Trischler, Stears, Bérubé, Chevillotte et celles d'édiles brestois : Bizet, Penquer, Delobeau. Les femmes sont aussi présentes dans des sociétés liées au redressement des mœurs telles "L'œuvre du Refuge", fondée en 1827, pour les filles repenties ou en danger de prostitution ; cette œuvre affirme qu'elle souhaite offrir "une assise aux personnes qui veulent se retirer du vice"....Lire la suite

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