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===Elyette Noël-Dumas===
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'''Travail, action sociale, loisirs et surtout famille et santé : les fonds des Archives gardent trace des femmes à travers leur vie quotidienne.'''
  
Elyette Noël-Dumas, trente ans de culture à Brest
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[[Fichier:1FI00158Maison mater 14F723.JPG|right|200px|Maison maternelle de Saint Marc 1928]]
  
C'est dans une cité encore en reconstruction qu'Elyette Noël-Dumas arrive au printemps 1961. Originaire de Provence où elle a suivi des études classiques de danse et de violon, elle se plonge d'emblée dans la vie culturelle renaissante de la ville. Directrice de l'école de danse et musicienne au sein de l'orchestre symphonique de Brest, elle sera au coeur des grands événements culturels de la ville pendant près de trois décennies. Voici quelques-uns de ses plus beaux souvenirs.
 
  
C'est dans une cité encore en reconstruction qu'Elyette Noël-Dumas arrive au printemps 1961. Originaire de Provence où elle a suivi des études classiques de danse et de violon, elle se plonge d'emblée dans la vie culturelle renaissante de la ville. Directrice de l'école de danse et musicienne au sein de l'orchestre symphonique de Brest, elle sera au coeur des grands événements culturels de la ville pendant près de trois décennies. Voici quelques-uns de ses plus beaux souvenirs.
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Elles transmettent une image de la bourgeoisie du XIXè où les femmes s'occupent de sociétés de bienfaisance comme la ''"société de charité maternelle"'', création impériale de 1810 dont le but, à Paris comme en province, est ''"d'encourager la bienfaisance publique envers les mères indigentes, de les placer sous une protection auguste et spéciale"''.  
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C'est l'œuvre charitable [[brest]]oise la plus importante de cette époque. Les membres bienfaiteurs, exclusivement féminins, versent 500 francs par an. On y trouve les épouses des négociants de la ville : Riou-Kerhallet, Kerros, Trischler, Stears, Bérubé, Chevillotte et celles d'édiles brestois : Bizet, [[Léocadie Salaun-Penquer, femme de lettres|Penquer]], Delobeau.
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Les femmes sont aussi présentes dans des sociétés liées au redressement des mœurs telles ''"L'œuvre du Refuge"'', fondée en 1827, pour les filles repenties ou en danger de prostitution ; cette œuvre affirme qu'elle souhaite offrir ''"une assise aux personnes qui veulent se retirer du vice"''....'''''[[Femmes de Brest dans les Archives municipales et communautaires|Lire la suite]]'''''
  
La vie musicale à Brest dans les années 60
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Retrouvez '''[[:Catégorie:Portrait de femme|ici]]''' les autres portraits.
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Avant guerre, l'École de musique était située rue d'Aiguillon.En 1961, elle occupait une longue baraque sombre face à l'hôpital Morvan. Jean Meyer, nommé en 1946, en était le directeur. Sous son impulsion fut créée l'association des concerts symphoniques brestois. Cet orchestre était composé à la fois de professionnels et d'amateurs. Les concerts avaient lieu au cinéma l'Omnia devant un public fidèle et enthousiaste. En 1966, l'orchestre fêta son centième concert avec le virtuose Pierre Sancan. En 1970, les musiciens amateurs durent céder leur place, la mort dans l'âme, certains professionnels jugeant qu'ils faisaient du tort à la profession.
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[[Catégorie:Portail:Femmes au Pays de Brest]]
'''[[Elyette Noël-Dumas|Lire la suite]]'''
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Version actuelle datée du 13 octobre 2014 à 14:07

Travail, action sociale, loisirs et surtout famille et santé : les fonds des Archives gardent trace des femmes à travers leur vie quotidienne.

Maison maternelle de Saint Marc 1928


Elles transmettent une image de la bourgeoisie du XIXè où les femmes s'occupent de sociétés de bienfaisance comme la "société de charité maternelle", création impériale de 1810 dont le but, à Paris comme en province, est "d'encourager la bienfaisance publique envers les mères indigentes, de les placer sous une protection auguste et spéciale". C'est l'œuvre charitable brestoise la plus importante de cette époque. Les membres bienfaiteurs, exclusivement féminins, versent 500 francs par an. On y trouve les épouses des négociants de la ville : Riou-Kerhallet, Kerros, Trischler, Stears, Bérubé, Chevillotte et celles d'édiles brestois : Bizet, Penquer, Delobeau. Les femmes sont aussi présentes dans des sociétés liées au redressement des mœurs telles "L'œuvre du Refuge", fondée en 1827, pour les filles repenties ou en danger de prostitution ; cette œuvre affirme qu'elle souhaite offrir "une assise aux personnes qui veulent se retirer du vice"....Lire la suite

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