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(Présentation du fort et de l'association "Mémoire du Finistère")
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== '''Le risque nucléaire Rive Droite''' ==
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== Le Fort  MONTBAREY, association "Mémorial du Finistère" ==
  
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Ce fort, prévu pour 500 à 600 soldats, a été créé à la fin du XVIIIème siècle de faire de Brest une place forte imprenable. Il fut occupé par les Allemands de 1940 à 1944. Il reçut notamment plusieurs centaines de républicains espagnols contraints de réaliser une partie des travaux de construction de la base sous-marine de Brest. Dans les derniers jours de la bataille de Brest, les Allemands y installèrent un bataillon de parachutistes. Ce fut après de nombreux assauts et l'usage intensif de chars lance-flammes de type Churchill que la garnison se rendit le 16 septembre 1944.
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Le Fort Montbarey a abrité, pendant la guerre froide, le centre de commandement de la DCA (Défense Contre Avions) "marine" du port de Brest.  Il a alors reçu dans sa cour deux gros bunkers. Il portait également à l'époque un radar de veille "air" lointaine. Ces installations furent désaffectées à la fin des années 1960.
  
=== Le passé et le présent ===
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[[Image:Montbarey.jpg|thumb|left|Mémorial du Finistère]]
  
Brest et sa rade ont toujours eu un intérêt majeur pour la marine d’état. Les sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) sont apparus au cours des années 70, le nucléaire est leur énergie de propulsion, c’est aussi l’explosif de leurs missiles. Chaque submersible (actuellement il y en a 4) transporte chacun en puissance de feu, mille fois la bombe d’Hiroshima ou celle de Nagasaki. Leur base est l’Ile Longue en face de Brest, à quelques kilomètres de la ville. Ces bâtiments empruntent le goulet pour leurs missions liées à la dissuasion nucléaire ou à d’autres occasions, en surface ou en plongée.Les sous-marins nucléaires d’attaque (SNA), eux, sont apparus dans les années 80 et sont basés à Toulon (il y en a 6 en service). Ils sont également mus par un réacteur nucléaire, mais leur armement est dit conventionnel. Ils sont susceptibles de faire escale à Brest.
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==== L'association "Mémorial des Finistériens" ====
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En 1984, il fut mis à disposition par la Marine nationale pour en faire un musée sur l'histoire du Finistère pendant la Seconde Guerre mondiale, résistance et déportation. L’association "Mémorial des Finistériens" a été fondée le 30 mars 1984. Elle est régie par la loi du 1er juillet 1901. Son fondateur, Charles Le Goasguen, compagnon de la Libération, en demeura le président jusqu’à son décès en 1995.
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Depuis, l'association s'est développée, avec  actuellement 70 adhérents. Le conseil d'administration (CA) comprend 12 membres. Il est dirigé par la présidente Catherine...., avec une vice-présidente, une secrétaire et son adjoint, un trésorier et son adjoint. La parité hommes-femmes est respectée. Le CA se réunit régulièrement, un tiers est renouvelé annuellement à l'assemblée générale. C'est ouvert à tous.
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Soucieux de la perpétuation de la mémoire, les membres de l’association se veulent à la hauteur de la vision du président-fondateur Charles Le Goasguen.
  
[[Fichier:dessin_julien.jpg|thumb|Dessin Julien Solé]]
 
  
=== Côté Brest Rive Droite ===
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'''[[Mémorial du Finistère|Lire la suite ...]]'''
 
 
Il y a 11 points de stationnement pour ces bâtiments (voir illustration) et 2 INBS (Installation Nucléaire de Base Secrète) en contrebas de Recouvrance. Ces dernières servent de soutien aux opérations de maintenance sur les sous-marins Français. Elles sont dites nucléaires, car en lien avec des systèmes de cette nature et sont donc classées radioactives. Les règles de sécurité y sont adaptées. Sur les SNLE Français, les travaux peuvent être de longue durée. Leurs missiles et le cœur du réacteur sont au préalable déchargés à l’Ile Longue.Les SNA ou autres navires à propulsion nucléaire peuvent faire escale à la base navale. Par exemple, le croiseur Russe Piotr Veliki nous a déjà rendu visite.
 
Il est à noter que la technologie utilisée sur le porte-avions Charles de Gaulle permet, par un système de confinement spécial, de ne pas craindre de dissémination radioactive si un événement incontrôlé advenait.
 
 
 
 
 
'''[[Risque nucléaire Rive Droite|Lire la suite ...]]'''
 
  
 
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[[Catégorie:Écho de Saint-Pierre]]
 
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Version du 3 novembre 2018 à 20:44

Le Fort MONTBAREY, association "Mémorial du Finistère"

Ce fort, prévu pour 500 à 600 soldats, a été créé à la fin du XVIIIème siècle de faire de Brest une place forte imprenable. Il fut occupé par les Allemands de 1940 à 1944. Il reçut notamment plusieurs centaines de républicains espagnols contraints de réaliser une partie des travaux de construction de la base sous-marine de Brest. Dans les derniers jours de la bataille de Brest, les Allemands y installèrent un bataillon de parachutistes. Ce fut après de nombreux assauts et l'usage intensif de chars lance-flammes de type Churchill que la garnison se rendit le 16 septembre 1944. Le Fort Montbarey a abrité, pendant la guerre froide, le centre de commandement de la DCA (Défense Contre Avions) "marine" du port de Brest. Il a alors reçu dans sa cour deux gros bunkers. Il portait également à l'époque un radar de veille "air" lointaine. Ces installations furent désaffectées à la fin des années 1960.

Mémorial du Finistère

L'association "Mémorial des Finistériens"

En 1984, il fut mis à disposition par la Marine nationale pour en faire un musée sur l'histoire du Finistère pendant la Seconde Guerre mondiale, résistance et déportation. L’association "Mémorial des Finistériens" a été fondée le 30 mars 1984. Elle est régie par la loi du 1er juillet 1901. Son fondateur, Charles Le Goasguen, compagnon de la Libération, en demeura le président jusqu’à son décès en 1995. Depuis, l'association s'est développée, avec actuellement 70 adhérents. Le conseil d'administration (CA) comprend 12 membres. Il est dirigé par la présidente Catherine...., avec une vice-présidente, une secrétaire et son adjoint, un trésorier et son adjoint. La parité hommes-femmes est respectée. Le CA se réunit régulièrement, un tiers est renouvelé annuellement à l'assemblée générale. C'est ouvert à tous. Soucieux de la perpétuation de la mémoire, les membres de l’association se veulent à la hauteur de la vision du président-fondateur Charles Le Goasguen.


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