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Parodie de l'été indien

--Tournesol (discussion) 21 mars 2017 à 09:36 (CET)

Voici une parodie que j'aimerais bien retravailler avec d'autres personnes, si j'avais plus de temps, de réseaux, de relations non HTML.

J'aime bien Florence Foresti (même si elle est plus jeune que moi).

Et Catherine Deneuve, aussi (dans Potiche).

Quant aux slameuses ou improviseuses, je n'en connais pas encore personnellement.

Pour la Déambulation 2017, ça risque d'être un peu juste pour que ce texte trouve preneuse ?

Après tout, je pourrais bien l'accrocher à une ficelle quelque part.

C'est comme dans le sketch de qui vous savez (8h moins cinq, encore au lit, le boulot démarre à 8h, pas de problème, je peux le faire...).

¿ Et puis, qui sait, quizàs ? Dans 10 jours, un an, dans un siècle...

L’été indien (parodie)

Acte I : un récitant debout sur une chaise ou un escabeau

{raclement de gorge}
L’été indien
– Parodie, en deux actes, ne respectant pas tout, car par habitude, il en faut trois.
{raclement de gorge}
Non, ce n’est rien
– Petit bruit, signe de tract, expectorant la toux, car en altitude, il y fait froid.
Merci de rire au moins un petit peu.
Pas maintenant, tout à l’heure,
en lisant, ou en écoutant la parodie
du très beau texte « l’été indien ».
Même si c’est un peu bizarre,
C’EST OBLIGATOIRE DE FAIRE RIRE,
quand on copie une oeuvre qui n’est pas libre,
sous peine de devoir verser
des larmes et des droits salés
à l’auteur de l’oeuvre copiée, ou à ses héritiers.
Comme indiqué
par de gros malins,
autrefois,
dans l’article
L 122-5 du Code
de la Propriété
intellectuelle

(c’est noté
en alexandrin
pour qu’il soit,
cet article,
plus commode
à mémoriser
par des rebelles) :


« Vile copie : interdit. Parodie : c’est permis. »

?

Il vaudrait donc mieux pour tout
le monde, enfin, au moins pour nous,
que vous trouviez rigolo
le texte de la deuxième partie,
même s’il ne vaut vraiment pas grand chose
du tout, à notre humble avis,
car beaucoup trop intello
pour être vendable, ou créer du buzz,
il vaudrait donc mieux que ce texte, donc,
soit perçu comme étant parodique,
par les 22 sociétés de perception des droits d'auteur,
qui existeraient en France, sauf erreur.
On vous dit « 22 sociétés », oui, enfin, disons qu’on sent que c’est à peu près 22.
On a lu ça sur une page de Wikipédia dont on n’a pas totalement vérifié la fiabilité. C’est que c’est pas facile pour les Wikipédiens d’être précis sur ce point, hein, car les percepteurs de droits d’auteurs, ça se reproduit en très grandes lignées.
Pour une espèce sommante censée comptabiliser la copie contre espèces sonnantes,
quel paradoxe philosophique de se reproduire en grandes lignées...
Hou là, ça c’est de la ligne de 12. Est-ce qu’on doit la répéter, avec le petit doigt en l’air : non, en fait non, on ne va pas répéter, car de l’humour un peu trop intello risquerait de faire passer cette parodie pour de la poésie facturable.
Vous irez relire cette ligne sur wiki-brest, recherchez les mots clefs « L’été indien ».
– Parodie, en deux actes, ne respectant pas tout, car par habitude, il en faut trois.
{raclement de gorge}
Je devrais prendre une veste.
{raclement de gorge}
Non, ce n’est rien
– Petit(e) pub, en entracte, charmante comme tout, car par servitude, je fayote avec joie,
sur wiki-brest.
Le sketch parodique doit être drôle, donc, mais :
« sans pour autant nuire à l’auteur parodié »,
protégé qu’il est par au moins une des 22 sociétés de perception sus-citées,
sinon,
comme indiqué très sobrement par l’article L 122-5 du Code de la Propriété intellectuelle : «  22, v’là les flics ».
?
A noter que nous trouvons tout à fait normal de rémunérer les auteurs et artistes qui souhaitent gagner des sous grâce à leurs oeuvres. Quand on a des sous pour ça, c’est bien.
{en fredonnant} :
C’est bon pour l’droit moral, c’est bonbon (paf, des sous pour la Compagnie Créole).
{raclement de gorge}
L’été indien c’est pas les Antilles, mais c’est pas loin.
L’été indien chanté par Joe Dassin. Auteurs (y’en a plein, t’en souvient-il, toi, le vieux ou la vieille d’avant U-tube) : Toto Cutugno, Vito Pallavicini, Pasquale Losito, Sam Ward ; Adaptation française : Pierre Delanoë, Claude Lemesle ; Producteur : Jacques Plait. Enregistré aux studios CBE.
{raclement de gorge}
Souvenez-vous du début de la chanson.
Là c’est pas encore la parodie, c’est le vrai texte, celui qu’on aime bien,
parce qu’il nous rappelle les slows de notre jeunesse.
Vivre en mode « slow » c’est très tendance. Vous devriez essayer, les jeunes aussi..
{raclement de gorge}


Tu sais, je n'ai jamais été aussi heureux que ce matin-là
nous marchions sur une plage un peu comme celle-ci
c'était l'automne, un automne où il faisait beau
une saison qui n'existe que dans le Nord de l'Amérique
Là -bas on l'appelle l'été indien
mais c'était tout simplement le nôtre
avec ta robe longue tu ressemblais
à une aquarelle de Marie Laurencin
et je me souviens, je me souviens très bien
de ce que je t'ai dit ce matin-là
il y a un an, y a un siècle, y a une éternité

on ira où tu voudras, quand tu voudras
et l'on s'aimera encore, lorsque l'amour sera mort
toute la vie sera pareille à ce matin
aux couleurs de l'été indien


Allez, stop, c’est bon, ça suffit, comme courte citation, c’est même limite un peu long, non,
alors si on le faisait ensemble, cet acte II parodique ?
Merci à ceux qui connaissent l’air de le fredonner à l’unisson, et en rigolant.

?

Acte II : la parodie qui fait un petit peu rire, mais avec respect, s’il vous plaît

{raclement de gorge}


Tu sais, je n'ai jamais été aussi heureux que ce matin-là
je lisais sur une page un peu connue d’un wiki
c’était pas monotone, une page où il faisait beau
une page qui n’existe que grâce à l’âme de wikipédiens
Là-bas on l'appelle l'été indien
mais c'était tout simplement le nôtre
avec ta robe longue de 144 389 octets tu ressemblais
à une aquarelle de Marie Laurencin
et je me souviens, je me souviens très bien
de ce que je t'ai dit ce matin-là
il y a 3 heures, il y 3 mois, y a une éternité

on ira au Stang-Alar, quand tu voudras
et l'on chantera encore, on en rira en plein jour
toute la vie sera pareille à ce moment
aux couleurs des wikipédiens


[Oui, alors là, intermède, vous voyez la grande confiance sur la météo
pour la Déambulation poétique au Stang-Alar.
Même si l’été indien c’est en automne, et la Déambulation au Printemps
... en poésie parodique on peut se permettre toutes les libertés artistiques et météorologiques
Fin de l’interuption, reprenons la chansonnette...].


aujourd'hui je suis très loin de cette page de wiki
mais c'est comme si j'y étais
je pense à toi , Marie Laurencin
où es tu?
que fais-tu?
est-ce que tu écris encore de poèmes ?
je regarde cette vague contributrice que tu inspires
tu vois, comme elle je chante dans une clairière,
comme elle je couche des mots sur le sable
et je me souviens


[Oui, enfin, deuxième intermède dans cette chanson,
moi, je n’ai pas de mémoire,
c’est pour ça que j’ai besoin de lire et d’écrire.
Voici donc une pause publicitaire
pour les artistes comme Marie Laurencin,
et pour ceux qui parlent d’elle sur Wikipedia :




Marie Mélanie Laurencin, née le 31 octobre 1883 dans le 10e arrondissement de Paris et morte le 8 juin 1956 dans le 7e arrondissement de la même ville, est une artiste-peintre Wikipedia-logo-v2.svg figurative Wikipedia-logo-v2.svg française Wikipedia-logo-v2.svg, mais aussi un graveur Wikipedia-logo-v2.svg et une illustratrice Wikipedia-logo-v2.svg, étroitement associée à la naissance de l'art moderne Wikipedia-logo-v2.svg.




Alors, 1956, ça c’est embêtant, ça veut dire que ça fait moins de 70 ans, donc je ne peux pas vous lire ses textes sans payer des droits d’auteur à ses héritiers. Bon, pas de polémique, je continue :




Décoratrice Wikipedia-logo-v2.svg de ballets néoclassiques Wikipedia-logo-v2.svg ambitionnant, à l'instar de son admirateur Max Jacob Wikipedia-logo-v2.svg, une transgression des genres artistiques Wikipedia-logo-v2.svg, elle a été également une épistolière Wikipedia-logo-v2.svg à la fantaisie déconcertante Wikipedia-logo-v2.svg et a composé des poèmes en vers libre Wikipedia-logo-v2.svgs, indissociables, dans le cours de son processus de création, de l'expression picturale des scènes fantasmatiques Wikipedia-logo-v2.svg qu'elle représente.





on ira en médiathèque, quand tu voudras
et on ira y chercher ta bi-bli-o-o-graphie
toute la vie sera pareille à ce matin
aux couleurs des alexandrins


[Retour sur Wikipedia :




Antithèses des cauchemars de Goya, qui fut son seul idéal, ses aquarelles vives et ses glacis pastel répètent indéfiniment le mystère ambigu et hallucinant de princesses et de bêtes féeriques, de fleurs et d'adolescentes androgynes à la pâleur irréelle. En une réminiscence des fêtes galantes de Watteau, son trait fluide saisit l'instant extatique d'une pose dansante par leurs regards muets comme ceux d'un masque.




Wahou. J’espère qu’un jour je saurai écrire des choses comme ça, ça déchire.
C’est pas gagné, hein. ]


on ira en formation, quand tu voudras
et on s'entraînera encore, sur wiki-brest au retour
toute la vie sera pareille à ce matin
aux couleurs des gens qu’écrivent bien

?

Acte III, qu’avait pas prévu d’être là

Ok, on a menti en prétendant qu’il n’y aurait pas d’acte III, mais il faut bien conclure.

Ah, tiens, j’ai trouvé sur wikipedia un poème
de Marie Laurencin qui doit être en licence libre,
sinon, ils n’auraient pas le droit d’en parler non plus,
alors, voilà,
{raclement de gorge}
– Petit poème, en IIIème acte, charmant comme tout, carrément raccord, que je déclame avec joie.
Alors, on arrête un peu de rigoler, moi, je dis, non, en vrai, c’est un beau poème.
... « Moi, je dis non », c’est la face B du single « L’été indien ». Humour.. Pouêt...
Allez, concentration, on ne rit plus : on rêve, on imagine, on se souvient.
Ce poème, que j’aime, parle d’hiers, au pluriel.
{raclement de gorge}

Hier, c'est ce chapeau fané
Que j'ai longtemps traîné.
Hier, c'est une pauvre robe
Qui n'est plus à la mode.
Hier, c'était le plus beau couvent,
Si vide maintenant,
Et la rose mélancolie
Des cours de jeune fille.
Hier, c'est mon cœur mal donné.
Une autre, une autre année!
Hier n'est plus ce soir qu'une ombre
Près de moi dans ma chambre.
Louise Lalanne
alias Marie Laurencin
, vers 1904.

</br>

Hier ? hier ?


il y a une éternité, un siècle, il y a un an
on ira au Stang-Alar, quand tu voudras
et on s'aimera encore, lorsque l'amour sera mort
toute la vie sera pareille à ce matin
aux couleurs de l'été indien


Quels chanteurs {en montrant la foule en délire} ! merci Joe Dassin ! et merci Marie !

Première version posée sur cette page par Tournesol le 21 mars 2017. Totalement modifiable CC-BY-SA.

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