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Os Galos

Os Galos
La barque galicienneLa barque galicienne
Gréement : Canot à misaine
Longueur hors-tout : 6 m
Longueur de coque : 6 m
Maître-bau : 2,4 m
Tirant d'eau : 0 m
Capacité : 4 pers.
Port d'attache : Bueu (Galice)


Présentation

L'Os Galos appartient à l'association des Amis des Embarcations traditionnelles « OS GALOS », elle valorise et entretien la mémoire culturelle des hommes et des femmes de la mer traditionnelle à travers les divers bateaux récupérés et entretenus destinés à la pêche à la sardine notamment. Il m'informe qu'ils vont sortir en mer et nous sommes, mes compagnons et moi, les bienvenus à bord pour la ballade.

Cette rustique embarcation en bois de 7 mètres de long, munie d'une seule voile carrée est depuis toujours la barque de pêche à la sardine au large des côtes de la Galice, région du Finistère espagnol. C'est de la rencontre de deux régions d'Espagne à l'opposé géographique l'une de l'autre, la Galice et la Catalogne, qu'une nouvelle ligne d'embarcation est née.

Historique

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Témoignages

Je viens de monter à bord d'une barque de pêche Galicienne, accueillis par Victor Manuel Dominguez Santo, le patron de l'embarcation. La Galice du Cap Finistère en Espagne, a une grande tradition de pêche en mer. L'association des Amis des Embarcations traditionnelles « OS GALOS » de la ville de Bueu, près de Pontevedra, dont Victor est le président est fière de son patrimoine.

Victor Manuel, raconte :

- "Jusqu'en 1890 environ, en me désignant une barque voisine ventrue, coque de bois épaisse et lignes massives ; c'est avec cette barque que nous péchions au large de nos côtes Galiciennes. L'industrialisation de la pêche en Espagne a fait venir les catalans en Galice, zone de passage d'important bancs de sardines. Les Catalans employèrent les pêcheurs Galiciens qui avaient la technique et l'habitude de cette pêche. Nos barques étaient rustiques, ventrues, lourdes et peu rapides. C'est alors que les catalans nous proposèrent pour augmenter les prises en mer, d'affiner nos barques pour une plus grande flottabilité et une meilleure manœuvrabilité et rapidité sur l'eau. L'équipage se composait autrefois de 8 hommes, dont un apprenti à l'avant et le patron à l'arrière. Depuis lors c'est ce modèle qui fut construit."

Les amarres larguées nous voilà partis à la rame entre les bateaux accostés au port, pour atteindre la baie de Brest. L'équipage s'affère à déferler la voile ; Victor est à la barre et souque la toile. Le gréement se compose d'une voile carrée fixée à une vergue amurée par une anneau de cordage au sommet du mât. Un point d'amure à l'avant de la barque et l'autre au point d'écoute fait tourner la voile autour du mat. La barre en bois brut oriente une grande dérive amovible.

Toute la flottille de pêcheurs Galiciens était dehors. A bord de notre barque, nous étions aussi fiers que des Galiciens. Elle nous a prouvé son élégance et sa puissance, répondant à la manœuvre que l'équipage lui commandait, tirant des bords entre les navigants du moment : Hollandais, Japonais, Croates et d'autres présents, revendiquant sa place au patrimoine de la mer.

Nous avons témoigné notre respect à Victor, pour sa longue barbe grisonnante, ses yeux bleus de l'Océan et son air de patriarche à la barre de son bateau. Il nous a aussitôt confié que de la mer à la table il n'y a qu'un pas. Sa physionomie attirant cet hommage, un guide culinaire allemand y a apposé son effigie pour accompagner les recettes culinaires de la mer de la région de la Galice.

Maribel.


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