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Maurice Marchand naît le 19 août 1893 à Guingamp. Après des études secondaires classiques il entre au séminaire puis devient commis d'architecture. Il entame son service militaire en 1913 et participe à la Première Guerre Mondiale en tant que brancardier. Gazé, il passe sa convalescence à [[Brest]], où il s'installe définitivement.<br> Il se marie en 1916 (il divorcera dans les années 1930) et devient artiste peintre décorateur.  
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Maurice Marchand naît le 19 août 1893 à Guingamp. Après des études secondaires classiques il entre au séminaire puis devient commis d'architecture. Il entame son service militaire en 1913 et participe à la [[:Catégorie:Première guerre mondiale|Première Guerre Mondiale]] en tant que brancardier. Gazé, il passe sa convalescence à [[is_city::Brest]], où il s'installe définitivement.<br> Il se marie en 1916 (il divorcera dans les années 1930) et devient artiste peintre décorateur.  
  
  
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Il est embauché en 1921 comme '''''gardien du théâtre municipal provisoire''''' qui remplace celui de [[L'ancien kiosque à musique de la Place Wilson|la place Wilson]], incendié en 1919. Le théâtre accueille une troupe permanente, des tournées et des troupes d'amateurs au sein desquelles se produit le milieu artistiques brestois : Edouard Mocaër, [[Rue Jim Sévellec|Jim Sévellec]], Pierre Péron...
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Il est embauché en 1921 comme '''''gardien du théâtre municipal provisoire''''' qui remplace celui de [[L'ancien kiosque à musique de la Place Wilson|la place Wilson]], incendié en 1919. Le théâtre accueille une troupe permanente, des tournées et des troupes d'amateurs au sein desquelles se produit le milieu artistiques [[brest]]ois : Edouard Mocaër, [[Jim Eugène Sévellec|Jim Sévellec]], [[Pierre Péron]]...
  
 
Au théâtre Marchand, autodidacte, est à la fois '''''concierge, régisseur, chef-machiniste,éclairagiste, décorateur, acteur, auteur'''''
 
Au théâtre Marchand, autodidacte, est à la fois '''''concierge, régisseur, chef-machiniste,éclairagiste, décorateur, acteur, auteur'''''
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Il était d'usage depuis le Second Empire dans de nombreuses villes françaises de jouer, à l'occasion des fêtes de fin d'année ou du carnaval, des revues musicales présentant de façon plaisante l'actualité de la ville. Avant la Première Guerre Mondiale, Brest avait eu Henry Ansquer, qui fit jouer en 1912 Que des commérach' ! Ma pauv' fille. On y entendait pour la première fois [[A Recouvrance|la Complainte de Jean Quéméneur]] et [[Avec ma gamelle]].
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Il était d'usage depuis le Second Empire dans de nombreuses villes françaises de jouer, à l'occasion des fêtes de fin d'année ou du carnaval, des revues musicales présentant de façon plaisante l'actualité de la ville. Avant la Première Guerre Mondiale, Brest avait eu Henry Ansquer, qui fit jouer en 1912 Que des commérach' ! Ma pauv' fille. On y entendait pour la première fois [[A Recouvrance|la Complainte de Jean Quéméneur]] et [[Avec sa gamelle]].
  
 
Entre les deux guerres Maurice Marchand reprit le flambeau, écrivant coup sur coup deux revues farfelues, '''Oh ! Ys''' ! en 1924 et '''Cent blagues !''' en 1925, avant une comédie plus sentimentale, '''Princesse Caméra''' en 1926. Les trois pièces firent salle comble, mais Marchand arrivait un peu tard, la vogue du cinéma allait démoder les revues.
 
Entre les deux guerres Maurice Marchand reprit le flambeau, écrivant coup sur coup deux revues farfelues, '''Oh ! Ys''' ! en 1924 et '''Cent blagues !''' en 1925, avant une comédie plus sentimentale, '''Princesse Caméra''' en 1926. Les trois pièces firent salle comble, mais Marchand arrivait un peu tard, la vogue du cinéma allait démoder les revues.
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Texte de présentation d'une exposition Maurice Marchand réalisée par '''[[Archives municipales et communautaires de Brest|le service des archives municipales]]''' dans le cadre des journées du patrimoine 2007, et présentée à la Mairie annexe de [[Saint-Pierre|St Pierre]].
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Texte de présentation d'une exposition Maurice Marchand réalisée par '''[[Archives municipales et communautaires de Brest|le service des archives municipales]]''' dans le cadre des journées du patrimoine 2007, et présentée à la [[Mairie de quartier de Saint-Pierre]].
  
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==Voir aussi==
[http://www.wiki-brest.net/index.php/Maurice_Marchand_%28diaporama_sonore%29 Maurice Marchand (diaporama sonore)]
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*[http://www.wiki-brest.net/index.php/Maurice_Marchand_%28diaporama_sonore%29 Maurice Marchand (diaporama sonore)]
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Version actuelle datée du 30 mai 2016 à 11:34

MAURICE MARCHAND homme-orchestre du théâtre brestois


Maurice Marchand naît le 19 août 1893 à Guingamp. Après des études secondaires classiques il entre au séminaire puis devient commis d'architecture. Il entame son service militaire en 1913 et participe à la Première Guerre Mondiale en tant que brancardier. Gazé, il passe sa convalescence à Brest, où il s'installe définitivement.
Il se marie en 1916 (il divorcera dans les années 1930) et devient artiste peintre décorateur.


Le Théâtre provisoire de Brest




Il est embauché en 1921 comme gardien du théâtre municipal provisoire qui remplace celui de la place Wilson, incendié en 1919. Le théâtre accueille une troupe permanente, des tournées et des troupes d'amateurs au sein desquelles se produit le milieu artistiques brestois : Edouard Mocaër, Jim Sévellec, Pierre Péron...

Au théâtre Marchand, autodidacte, est à la fois concierge, régisseur, chef-machiniste,éclairagiste, décorateur, acteur, auteur







Infatigable et méticuleux, Marchand veille à tout et crée sans cesse. Il conçoit les décors, de la maquette aux grandes toiles de scène qu'il brosse avec l'aide d'Hélène Nedellec, son épouse, et du jeune Péron. Excellent baryton, il joue l'opérette.

Il était d'usage depuis le Second Empire dans de nombreuses villes françaises de jouer, à l'occasion des fêtes de fin d'année ou du carnaval, des revues musicales présentant de façon plaisante l'actualité de la ville. Avant la Première Guerre Mondiale, Brest avait eu Henry Ansquer, qui fit jouer en 1912 Que des commérach' ! Ma pauv' fille. On y entendait pour la première fois la Complainte de Jean Quéméneur et Avec sa gamelle.

Entre les deux guerres Maurice Marchand reprit le flambeau, écrivant coup sur coup deux revues farfelues, Oh ! Ys ! en 1924 et Cent blagues ! en 1925, avant une comédie plus sentimentale, Princesse Caméra en 1926. Les trois pièces firent salle comble, mais Marchand arrivait un peu tard, la vogue du cinéma allait démoder les revues.

En février 1935 il est fait officier des Palmes Académiques pour services rendus à l'art théâtral. En 1940, le directeur du théâtre, M. Rotschild, commerçant brestois, est frappé par l'interdiction faite aux juifs d'exercer un métier public. Le théâtre est réquisitionné par l'armée d'occupation. Marchand ne supporte pas la situation : les séquelles de son gazage et le manque d'espoir ont raison de son énergie. Il décède le 7 février 1941.

MAURICE MARCHAND : œuvre et carrière

Créateur de nombreux décors pour les pièces jouées à Brest : Madame Butterfly, Lohengrin, Nina Rosa, Un mari sur mesure... Il crée également des décors publicitaires pour le cinéma Le Celtic (sortie des films : La Porte du large, Michel Strogoff) ou le magasin Grenier (décor alsacien)

Acteur au sein de la Compagnie des Comédiens Brestois, il joue, en particulier, dans le cadre des séances associées au salon annuel des Amis des Arts de Brest.

Metteur en scène de Ruy Blas au Cercle Universitaire de Brest.

Donne plusieurs conférences sur le théâtre au Cercle Universitaire de Brest, à Landerneau...

Auteur d'opérettes :

  • La dame en noir (drame d'actualité en 1 acte) - 1918
  • Oh ! Ys ! - 1924
  • Cent Blagues ! - 1925
  • Princesse Caméra - 1926
  • Vieux Potard que j'aimais - 1937


Texte de présentation d'une exposition Maurice Marchand réalisée par le service des archives municipales dans le cadre des journées du patrimoine 2007, et présentée à la Mairie de quartier de Saint-Pierre.

Voir aussi

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