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Marie Milin 1873-1918 : Différence entre versions

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(NAISSANCE DE MARIE MILIN)
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Le 17 janvier 1873 à Coum en Portsall, commune de Ploudalmézeau, Marie-Josèphe, née  Calvarin cultivatrice donne naissance à une fille nommée Marie, Alise, Laurence Milin.
 
Le 17 janvier 1873 à Coum en Portsall, commune de Ploudalmézeau, Marie-Josèphe, née  Calvarin cultivatrice donne naissance à une fille nommée Marie, Alise, Laurence Milin.
  
LA FAMILLE DE MARIE MILIN 
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== La Famille de Marie Milin ==
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Marie est la cadette d'une fratrie de sept filles et garçons. Son père Yves, Marie Milin, 29 ans, mène la dure existence de marin pêcheur. Marie entourée de la tendresse de ses parents et de
 
Marie est la cadette d'une fratrie de sept filles et garçons. Son père Yves, Marie Milin, 29 ans, mène la dure existence de marin pêcheur. Marie entourée de la tendresse de ses parents et de
 
l'affection de ses sœurs et frères, se révèle une enfant attachante, enjouée et curieuse.
 
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== LA PROMESSE DE MARIE MILIN  ==
 
== LA PROMESSE DE MARIE MILIN  ==

Version du 7 mai 2010 à 15:27

Naissance de Marie Milin

Le 17 janvier 1873 à Coum en Portsall, commune de Ploudalmézeau, Marie-Josèphe, née Calvarin cultivatrice donne naissance à une fille nommée Marie, Alise, Laurence Milin.


La Famille de Marie Milin

Marie est la cadette d'une fratrie de sept filles et garçons. Son père Yves, Marie Milin, 29 ans, mène la dure existence de marin pêcheur. Marie entourée de la tendresse de ses parents et de l'affection de ses sœurs et frères, se révèle une enfant attachante, enjouée et curieuse.

LA PROMESSE DE MARIE MILIN

Marie commence sa scolarité à Portsall à l'école Notre Dame du Mont Carmel. Elle se fait remarquer par une vive intelligence et une étonnante serviabilité.

Désireuse de poursuivre ses études, elle émet le désir d 'être sage femme. Ses parents ne pouvant subvenir à ses besoins, Marie, jeune fille exemplaire reçoit un secours de la paroisse et de la commune de Ploudalmézeau. En témoignage de reconnaissance, elle fait la promesse de mettre son savoir au service de la communauté ploudalmézienne.

Elle obtient son diplôme de sage-femme. Après avoir exercé quelques années son activité professionnelle, expérience et maturité acquise, elle met sa promesse à exécution et revient s'installer au pays.

Rapidement, Marie Milin, grâce à ses qualités, son bon sens, son dévouement et ses connaissances professionnelles, parvient à gagner la sympathie et l'estime générale.

Infatigable de jours, comme de nuits, par monts et par vaux, Marie dans sa carriole parcourt la campagne pour donner la vie. La population se loue de son efficacité, de sa bonté naturelle et désintéressée.


ANNA, LA FILLE ADOPTIVE DE MARIE MILIN

En 1908, la meilleure amie de Marie Milin, sa fidèle et confidente Marie Callonec, employée de pharmacie au bourg de Ploudalmézeau et veuve de Cannic Amèdée, pensionné de la Marine, meurt le 13 décembre 1908 à l'âge de 27 ans.

Marie Callonec laisse une petite orpheline nommée Anna, âgée de sept ans.

Marie Milin, célibataire, femme d'exception, fait le vœu d'élever, d'éduquer et de prodiguer à Anna toute l'affection et l'amour d'une mère. Pour Marie Milin, rayonnante de bonheur, Anna choyée est un oasis de joie et d'espérance.

En août 1914, la guerre éclate, le médecin du bourg mobilisé, Ploudalmézeau privée de docteur, Marie Milin avec un dévouement et une abnégation absolue,soigne, réconforte, administre, médicaments et conseils.


L'ACCIDENT TRAGIQUE DE MARIE MILIN

Le samedi 6 avril 1918 en fin de soirée, une habitante du hameau de Kerros s'apprête à accoucher. Marie alertée, part à son chevet.

Pour une raison inexpliquée, dans le tournant du chemin de Croas ar Rheun, son cheval s'emballe, sa carriole se renverse, Marie est expulsée et sa tête heurte une roche à proximité du calvaire de Kerros en Croaz ar Rheun.

Inanimée, elle est transportée dans la maison la plus proche. Le dimanche soir elle est transférée à l'hôpital de Brest. Malgré les soins prodigués, Marie tombe dans le coma. Rapatriée sur Ploudalmézeau, ses parents, sa famille assistent à son agonie. Elle reçoit l'extrême-onction et s'éteint le vendredi 12 avril à une heure du matin à l'âge de 45 ans.

La terrible nouvelle de la mort de Marie Milin consterne et bouleverse Ploudalmézeau.

L'après-midi du samedi 13 avril 1918, une foule considérable ayant du mal à dissimuler sa douloureuse émotion, assiste à ses obsèques religieuses.

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