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Jean Collé : Différence entre versions

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Né le 12 juillet 1921 à [[Brest]], Jean Collé est admis à l'[[Arsenal]] (Constructions Navales), après des études au Collège Saint-Louis, en qualité de dessinateur. Licencié en 1940, il entre à l'âge de vingt ans au Séminaire pour Vocations Tardives à Changis-sur-Marne, pour devenir prêtre. De retour à Brest, il se porte volontaire pour la Croix-Rouge internationale et la Défense Passive.
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En 1943, il souhaite se soumettre au STO et part en Allemagne, pour soutenir les ouvriers déportés. Il exerce une telle influence sur ses compagnons de captivité qu'il est arrêté par la Gestapo. Reconduit à la frontière, il retourne à Brest en juillet 1944, où il se met, avec sa sœur Marie-Antoinette, à la disposition de la Croix-Rouge internationale. Il est brancardier et fait équipe avec le Révérend-[[Père Ricard]]. Le 9 septembre 1944, alors qu'il tentait de sauver des vies, il disparaît avec sa sœur dans l'explosion de l'[[Abri Sadi Carnot]].
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En 1943, il souhaite se soumettre au STO et part en Allemagne, pour soutenir les ouvriers déportés. Il exerce une telle influence sur ses compagnons de captivité qu'il est arrêté par la Gestapo. Reconduit à la frontière, il retourne à Brest en juillet 1944, où il se met, avec sa sœur Marie-Antoinette, à la disposition de la Croix-Rouge internationale. Il est brancardier et fait équipe avec le [[Révérend-Père Ricard]]. Le 9 septembre 1944, alors qu'il tentait de sauver des vies, il disparaît avec sa sœur dans l'explosion de l'[[Abri Sadi Carnot]].
  
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Version actuelle datée du 24 juillet 2014 à 13:22

Jean Collé (1921-1944)

Né le 12 juillet 1921 à Brest, Jean Collé est admis à l'Arsenal (Constructions Navales), après des études au Collège Saint-Louis, en qualité de dessinateur. Licencié en 1940, il entre à l'âge de vingt ans au Séminaire pour Vocations Tardives à Changis-sur-Marne, pour devenir prêtre. De retour à Brest, il se porte volontaire pour la Croix-Rouge internationale et la Défense Passive.

En 1943, il souhaite se soumettre au STO et part en Allemagne, pour soutenir les ouvriers déportés. Il exerce une telle influence sur ses compagnons de captivité qu'il est arrêté par la Gestapo. Reconduit à la frontière, il retourne à Brest en juillet 1944, où il se met, avec sa sœur Marie-Antoinette, à la disposition de la Croix-Rouge internationale. Il est brancardier et fait équipe avec le Révérend-Père Ricard. Le 9 septembre 1944, alors qu'il tentait de sauver des vies, il disparaît avec sa sœur dans l'explosion de l'Abri Sadi Carnot.

Fonds de la bibliothèque d'Etude

De nombreux documents composent le fonds concernant Jean Collé conservé à la Bibliothèque d'Étude de Brest. Celui-ci se compose de quatre parties :

  • la documentation sur Jean et Marie-Antoinette Collé : leur correspondance, journaux clandestins écrits par Jean, coupures et revues de presse et documents iconographiques
  • des documents divers sur Jean Collé réunis par la tante de Jean Collé, Augustina Collé (Soeur Saint Germain) : articles écrits par Pierre Madec et Joël Pottier
  • le travail d'enquête de Sœur Saint Germain (pseudonyme : Myriam Montfort) à l'origine de la publication du livre, Jean Collé, Un militant brestois, 1921-1944, édité par P. Lethielleux, en 1950
  • la correspondance de Sœur Saint Germain entre 1954 et 1990


Localisation

Une rue de Loc-Maria-Plouzané à Porsmilin.

Brest, Bretagne - France
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Anecdotes sur cette rue

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En savoir plus

Consulter la biographie complète de Jean Collé en PDF

Inventaire du fonds Jean Collé en PDF

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