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Jean-Sébastien Bach

JEAN-SEBASTIEN BACH 1685-1750

Ce texte de Guy Chauveau est paru dans TAPAJ n° 77 d'avril 1998

Jean-Sébastien Bach est né le 21 mars 1685 à Eisenach en Prusse (appelée maintenant Allemagne) et mort le 28 juillet 1750,

Son père Ambrosius Bach était musicien à Eisenach. Sa mère Elisabeth Làmmerhirt était issue d'un milieu aisé. En 1694 et en 1695, le destin frappe durement Jean-Sébastien : sa mère décède, puis son père a quelques mois d'intervalle. Il se retrouve orphelin à l'âge de 10 ans. Il est recueilli par un de ses frères.

Pendant cinq années, il veut tout connaître. Il apprend plusieurs disciplines : la grammaire, le latin, le grec, l'histoire des sciences, la théologie, mais aussi le violon,le clavecin, l'orgue et le violon alto. Il aime aussi chanter. D'un caractère difficile, il ne supporte pas la médiocrité, c'est aussi un bourreau de travail, un fanatique de la musique.

Dès 1700, il est prêt à conquérir le monde.

En 1707, il épouse sa cousine, Maria Barbara. Tout va bien, c'est l'époque des premières cantates, il s'occupe de la chorale de la ville Mùrhlhaussen. Il donne des cours de musique à des élèves dont J. Martin Schubart qui devient son assistant. Maria Barbara meurt en 1720.

En 1721, il se remarie avec une toute jeune femme Anna Magdalena, cantatrice et musicienne. En deux mariages, il a vingt enfants.

Parmi les enfants d'Anna Magdalena, Jean Christoph Friedrich, né en 1732, et Johann Christian (Jean-Chrétien), né en 1735, font partie de ce que nous appelons les fils de Bach. Toute la famille s'installe en 1723 à Leipzig. Il es nommé Cantor dans cette ville.

A partir de 1743, l'activité de Jean-Sébastien Bach diminue progressivement : les déplacements sont pénibles du fait de la guerre entre l'Allemagne et l'Autriche et de l'altération de sa santé. Mal opéré de la cataracte par un charlatan, un certain Taylor qui se présente comme «ophtalmiatre», il souffre atrocement et meurt le 28 juillet 1750 d'un attaque d'apoplexie.

Parmi ses plus grandes œuvres : - environ 200 cantates d'église - 22 cantates profanes - 190 chorals (pour voix) - 45 chorals pour orgue - 69 chants spirituels pour voix et basse continue. - œuvres religieuses : Magnificat en mi bémol majeur (1723). Passion selon St. Jean (1724). Oratorio de Pâques 1725). - pour clavecin : 6 suites anglaises (1722), 6 suites pour violoncelle seul, trio en fa majeur pour violon, O hautbois et basse continue. -11 œuvres pour orchestre : 6 concertos brangdebourgeois, 13 concertos pour 1, 2 ou 4 clavecins.Deux recueils «L'offrande Musicale» et «L'Art de la Fugue»

Guy Chauveau

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