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Histoire du Patronage Laïque Municipal Sanquer : Différence entre versions

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Version du 12 mars 2008 à 13:16

Le Patronage Laïque Municipal Sanquer - Chronologie

Logo du PLMS

Site du Patronage Laïque Municipal Sanquer

Avant les grandes vacances scolaires de 1945 Décision de créer deux patronages laïques (PL Guérin, PLSPR).

Le 6 octobre 1945 François Diraison et Henri Thomas annoncent pour le dimanche 6 octobre 1945, la tenue d'une réunion d'information en vue de créer le PLSPR. A la fin de la réunion, un bureau provisoire est désigné par les participant : un groupement de fait est ainsi créé.

  • Avril 1946 : Les premières promenades pour les enfants s'organisent.
  • Le 2 Août 1946 : Dépôt des statuts loi 1901 à la Sous-Préfecture.
  • Le 9 Août 1946 : Le Journal Officiel annonce la création de l'Association.
  • Août 1946 : La section basket s'affilie à l'UFOLEP et à la FSGT.
  • Le 13 Octobre 1946 : Envoie d'une lettre recommandée à la Fédération. Les équipes premières masculines et féminines jouent en FFBB dès la saison 1946-1947.
  • Fin Octobre 1946 : La première baraque est installée sur le terrain (municipal) du n° 2 rue Laennec. Elle s'effondra le 27 Juillet 1947 lors de l'explosion de l'Ocean-Liberty. Elle sera remplacée par une nouvelle baraque mise à disposition.
  • Le 4 Octobre 1946 : Les équipes de basket organisent le premier bal de Sanquer.
  • Fin 1946 : Création de la section théâtrale, début des répétitions.
  • 1946 - 1996 : Activités du Patronage.
  • 1947 - 1959 : Activités en faveur des enfants et de la jeunesse.
  • 1946 - 1996 : Représentations théâtrales et animations de distraction et convivialité.
  • 1947 - 1996 : Compétitions et challenges de basket.
  • 1966 - 1996 : Tennis de table en UFOLEP et FFTT.
  • 1973 - 1986 : Lutte Bretonne.
  • 1981 - 1986 : Hand-Ball.
  • 1984 - 1986 : Rink Hockey (patinage à roulette).
  • 1989 - 1996 : Volley-Ball en FSGT.
  • 1989 - 1996 : Atelier vidéo-cinéma.
  • 1980 - 1996 : Jumelage avec le Freie Turnerschatf Vorwarts de Kiel : échange par séjours alternés de groupe d'adolescents à Kiel et dans la région Brestoise.

Formation du PLSPR

REUNION D'INFORMATION DU DIMANCHE 6 OCTOBRE 1945 A L'ECOLE SANQUER

Mise en place d'un mouvement de fait


Membres du Conseil d'Administration et du Bureau

Président François Diraison

Vice-Présidente Mme Le Moigne

Secrétaire M. Dagorn

Secrétaire-Adjointe Mlle Le Roux

Trésorier François Moulin

Trésorier-Adjoint Marcel Laurent

Autres membres du C.A. Caroline Le Tallec, Louis Mayis, Henri Thomas, MM Goasdoué, Cloarec, Ellouet, Moigne, Francis Bodin

Responsables de sections Section “Enfantine" Mlle Le Tallec, MM. Cloarec, Mayis, Ellouet, Goasdoué, Bodin, Mme Le Moigne

Section “Sportive” Basket Section “Artistique" Louis Mayis, Marcel Laurent, M. Cloarec

Les Présidents du Patronage

  • François Diraison - Président du groupement de fait 6 octobre 45

Président de l'association déclarée 12 octobre.

  • Henri Thomas : 12 Novembre 1947 - démissionne le 1/10/1948. Adjoint au Maire, il ne peut assister à toutes les réunions. 18 Septembre 1950, hospitalisé
  • Caroline Le Tallec : Saison 1950 - 1951
  • Henri Thomas :1951 au 31/11/1955, Caroline Le Tallec assume à nouveau les fonctions de présidente.
  • Henri Le Tallec remplace sa tante le 28 juin 1956. démissionne le 1er juillet 1966.
  • Francis Bodin : 1966 - 1976
  • Pierre Cariou : 1976 - 28 Mai 1977
  • Georges Vigier : 28 Mai 1977 se retire le 30 Octobre 1992
  • Marcel Bodin : 30 Octobre 1992 au 15 juin 2007
  • Rémy Jégou : 15 juin 2007


Adresse du PLMS:

Patronage laïque Municipal SANQUER
1er Siège Social
2 rue Laennec - Brest

Depuis 1965 au 26 rue Choquet-de-Lindu - Brest
Tél. 02 98 44 55 53
e-mail : plsanquer@wanadoo.fr

Salle Municipale Polyvalente
59 rue Richelieu - Brest
Tél. 02 98 80 29 55

1946...

Le patro en 1946


Notre association est un patronage.

Le dictionnaire “ Petit Robert “ donne d'un patronage une définition qui surprendra plusieurs de nos lecteurs : (1868) “ Patronage : Œuvre, société de bienfaisance, créée pour œuvrer au reclassement des délinquants, puis assurer une formation morale à des enfants, des adolescents : patronage laïque municipal “.

Beau texte à méditer, nous le verrons.

La naissance du “ Patro Sanquer “ est une conséquence de la guerre mondiale 1939 - 1945. Elle est liée à la “ grande histoire “. A l'occupation que connut Brest du 19 juin 1940 au 18 septembre 1944. Les combats qui précédèrent la libération de la ville furent très meurtriers et très dévastateurs. La ville, fin septembre 1944, ce n'était plus que “ Brest dont il ne reste rien “ (Jacques Prévert : poème Barbara dans “ Paroles “).

Au début de 1945, se tint au milieu des ruines la réunion de l'Amicale Laïque qui envisagea de créer deux nouveaux patronages. Un seul patro survivait aux bombardements : celui de Recouvrance.

On appellerait l'un d'eux “ Patronage Laïque Guérin “, l'autre “ Patronage Laïque Pilier-Rouge Sanquer “. Le patro du Pilier-Rouge existait avant la guerre, en la commune de Saint Marc. En 1944, ses installations étaient détruites. Les créations effectives furent décidées en juillet 1945. En septembre, les “ pères-fondateurs “ François Diraison et Henri Thomas lancèrent un appel aux volontaires qui voudraient participer à la création de notre patro. La réunion se tint le dimanche 6 octobre à l'école Sanquer. Un bureau provisoire en sortit, simple groupement de fait. La structure s'inspire de celle du P.L. Recouvrance, dont les statuts servirent de modèle aux nouveaux-nés (Sanquer, Pilier-Rouge, Guérin).

De nombreuses réunions suivirent, ferventes car tout était à faire. Pas de terrain, pas de locaux, pas d'installations propres, pas de formateurs d'ailleurs pas d'activités déterminées, pas de statuts. Bref, du pain sur la planche, mais une ligne directrice claire, essentielle pour qui veut comprendre l'histoire de “ Sanquer “. De Sanquer, oui car les journalistes habituèrent les lecteurs à l'emploi des expressions “ Patronage Sanquer “, puis “ Patro Sanquer “, puis “ Sanquer “. Consécration oblige, nous le verrons.

Principe directeur net : l'enfant, puis l'adolescent. But précis : bâtir, tout bâtir pour que le patro soit lors de la crise de 1977, ce principe fondamental fut rappelé au milieu des passions. Il triompha : Sanquer est fidèle à ses origines, nous le verrons aussi.

Le patro en 1966


Relisons la définition du dictionnaire.

Le patronage c'est d'abord, une “ œuvre “.

C'est vrai, c'est une création, mais une création de tous les instants.

Le patronage est une “ société de bienfaisance “.

C'est vrai, cette bienfaisance, des milliers de familles brestoises peuvent l'attester.

Le patronage est créé, entre autres buts, pour “ œuvrer au reclassement des délinquants “.

Un délinquant est une personne physique frappée d'une peine parce qu'elle a commis un délit. En juillet 1994, le juge brestois de l'application des peines réunit des responsables d'associations ; il tenait à marquer le dixième anniversaire d'un succès à ses yeux : la mise en œuvre des T.I.G. On appelle ainsi les Travaux dits d'Intérêt Général qui constituent des “ peines de substitutions “. Il cita Sanquer en exemple pour l'aide que le patro lui apportait dans cette tâche. Savait-il que Sanquer assume, ce faisant, la vocation première d'un patronage laïque ?

Le patronage doit “ assurer une formation morale à des enfants “. Au XXème siècle, dans la république laïque, groupée autour de son école, cet objectif est passé au premier plan. Et les statuts de l'association sont très clairs sur ce point véritablement fondamental.

Enfin, le patronage est, dans l'exemple du “ Petit Robert “ : “ municipal “. Eh, oui. Et bien des édiles semblent l'ignorer. Les patronages “ municipaux “ ne sont pas des monstres brestois, ni des exceptions en France. Paris, par exemple, en compte. Il est bon, d'ailleurs, de savoir qu'un maire de Brest, Georges Lombard, tint à ce que le mot “ municipal “ figurât au fronton des édifices affectés aux patros laïques.

Pour que le patro fonctionne vraiment, il lui fallait disposer au plus vite d'un terrain et de locaux. Le terrain choisi par la ville puisqu'il était “ municipal “, était situé au n°2 rue Laennec, alors que le “ grand “ Brest était déjà né. Et les services de la Reconstruction, dirigés par Monsieur Pliquemal s'engagèrent à fournir une baraque. Il restait au patro à financer lui-même des travaux et à les exécuter en grande partie par ses propres patronés. Henri Thomas donna l'exemple. Fin octobre 1946, la baraque était installée. Elle s'effondra le 27 juillet 1947. Ce jour là, un navire américain, chargé de nitroglycérine, “ l'Ocean - Liberty “, au terme d'un incendie non maîtrisé depuis deux jours, explosa dans l'anse de Saint Marc. A nouveau Brest pleura ses morts et constata le montant des dégâts matériels.

Défilé du P.L.S.P.R


Les statuts du patronage ont été déposés à la sous-préfecture le 2 août 1946 et l'annonce de la création de l'Association a paru au Journal Officiel le 9 août 1946. Depuis cette date, l'ancienne association de fait du “ patro “ est donc une association légale au titre de la loi de 1901. Ce qui veut dire qu'elle est une personne morale de droit, qu'elle peut contracter juridiquement, qu'elle est responsable devant le juge pour les dommages qu'elle peut causer à autrui et qu'elle peut “ ester en justice “ pour tout acte ou tout fait qu'elle estime illicite et qui lui porte préjudice.

Un nouveau patronage laïque du Pilier-Rouge ayant été constitué, notre association prit le nom de “ Patronage Laïque Sanquer ". Outre ce changement, la plus importante modification apportée aux statuts concerne la domiciliation du patro. Le nouveau siège social est fixé au numéro 26 de la rue Choquet de Lindu, la ville ayant décidé de construire un C.E.G. sur le terrain de la rue Laennec.

Les objectifs du patronage sont clairement définis dans les premiers articles des statuts :

ARTICLE I II est formé, sous le titre de “ Patronage Laïque Sanque r", une société à buts multiples en faveur des oeuvres scolaires et post scolaires. Cette société est adhérente à la société des Patronages Laïques Municipaux de la ville de Brest. Fondée en 1946, elle a été déclarée à la sous-préfecture de Brest sous le numéro n°180, le 2 août 1946. Elle a été agréée le 01/03/1950 sous le numéro 6924.

ARTICLE II Le patronage de Sanquer a pour but : 1) d'entretenir des relations amicales entre les enfants d'une part, et les jeunes gens d'autre part, d'un côté du sexe masculin et de l'autre du sexe féminin. 2) de développer leurs forces morales et leurs facultés intellectuelles au moyen de conférences, causeries, représentations théâtrales et cinématographiques. 3) d'encourager la fréquentation des écoles laïques et, en général, le développement de toutes les oeuvres d'éducation laïque populaire.


Si le style a quelque peu vieilli, les lignes d'action directrices sont bien précisées. Bien entendu, les activités se sont adaptées circonstances, en tenant compte des innovations de la modernité et de variations accélérées des modes sociales. La vannerie et le four à émailler les poteries sont aujourd'hui remplacées par des appliques d'ordinateur, et l'initiation à l'informatique se dédouble en stages contre l'illettrisme (pour les jeunes et des adultes particulièrement au service de la lutte chômage). Chacun pourra prendre, dans cet ouvrage, connaissances des activités récréatives et éducatives pratiquées au patro de nos jours.

Apportons pourtant quelques précisions. Des stages “ à la neige “ sont organisés, à des prix modiques et, à travers les années, nos adolescents ont pu connaître des pays européens, jadis à Plymouth, et naguère à Kiel, sur les bords de la Baltique. Les échanges avec nos amis de Kiel durent depuis plus d'une décennie. Ainsi, les jeunes peuvent-ils comprendre la réalité européenne et même leur propre pays. Quant aux grands “ ados “ (des citoyens) qui participent à l'encadrement aux côtés d'animateurs diplômés, ils s'engagent dans de bénéfiques activités de formation de leur personnalité. De telles animations prennent d'ailleurs de nos jours des aspects sociaux de lutte contre le chômage, ce fléau de l'économie moderne si cruel pour le travailleur dont le jeune privé d'emploi. Aussi, notre patro est-il sensibilisé aux actions qu'il peut mener à cet égard. En rapport avec les pouvoirs publics, il utilise autant d'animateurs que possible : c'est pour lui un devoir à assumer.

Alors que le patro (sans locaux ni terrain) n'était encore qu'un groupement de fait, avant les vacances scolaires de 1945, les activités concernant les enfants se mirent en place. II s'agissait de promenades. Mais il faut aussi que les enfants jouent. La formation des bénévoles, encadrants aux activités ludiques s'avéra nécessaire. Des associations du mouvement laïque s'en chargèrent gracieusement. Car, comme tous les patronages laïques, le P.L.M. Sanquer est affilié aux organismes laïques nationaux et départementaux.

II faut croire que cela n'était pas du goût de tous les édiles brestois : une partie d'une majorité municipale voulut supprimer les subventions aux patronages laïques. Le maire d'alors, Georges Lombard relate ce fait dans un livre de souvenirs paru en 1976. II lui était objecté “ l'avenir ? Les maisons de jeunes “. Foin donc du principe constitutionnel de la laïcité de l'état. La réponse du maire à tant de désinvolture fut cinglante : “ il n'y avait qu'un seul malheur : les Maisons de Jeunes ne s'adressaient qu'aux adolescents. Elles ignoraient superbement les enfants “. Et, après avoir évoqué ses contacts courtois avec trois Présidents de Patros laïques : Jean Le Gouill (Saint - Pierre Guilbignon), Robert Arnault (Lambézellec), Charles Verveur (Saint Marc), le maire ajoute à leur sujet : “ ils partageaient la plus belle des qualités : le respect des autres et la volonté de servir, avec rien ou presque ils faisaient surgir ici et là des sections initiant les enfants aux techniques artistiques, leur donnant le goût du beau, celui de l'effort, le sens de la solidarité, celui des responsabilités et du travail bien fait “. Les présidents lui parlaient des enfants des patros : “ il fallait les entendre parler, voir les visages s'illuminer, lire dans leurs yeux la joie, pour se rendre compte que là était leur vie “ Qu'ajouter de plus ? Sinon que Sanquer, lui aussi, a connu des hommes de cette trempe - là.

Les patros laïques peuvent être riches en hommes de valeur.

Travaux d'électrification du terrain de basket par les adhérents


L'équipe autour du président Henri Thomas


Depuis 1946, Sanquer pratique le basket. Et, celui-ci fit rapidement son renom. Dès 1946 aussi, l'association forma une troupe théâtrale qui enchanta le public brestois à partir de 1947. Il est traditionnel d'entendre dire dans le milieu des “ vieux sanquérois “ que c'est la section théâtrale qui permit de financer les déplacements des basketteurs. Quelques précisions s'imposent sur ce point. C'est à la fin de 1946, alors même que la section «  théâtrale » n'était pas encore opérationnelle que la section de basket prit l'initiative d'organiser un bal pour alimenter sa caisse. Mais quand, en 1947, la section “ théâtrale “ connut, dans tous les quartiers brestois, de vifs succès, sans cesse réitérés, le Conseil d'Administration lui confia l'organisation des bals et des fêtes. II faut aussi savoir que les responsables du basket étaient membres du Conseil d'Administration et responsables également de la section “ théâtrale “. La spécialisation que les évolutions ultérieures créèrent, n'existait pas alors ; il régnait entre les deux sections une parfaite harmonie.

La section “ théâtrale “ disparut en 1959. Les besoins du public avaient bien changé depuis 1946. La radio trônait dans les familles, les transistors faisaient fureur chez les jeunes, la télé pointait le nez à Brest. Mais, une nouvelle troupe se créa sous le nom de “ PATROTO “. Elle se consacre uniquement au théâtre et compte trois groupes : en plus de l'excellent groupe d'adultes, existe un groupe d'enfants et un groupe d'adolescents qui, chaque année, recueillent un grand succès auprès des familles. Cette activité s'est étendue aux écoliers de Sanquer qui trouvaient ainsi auprès du patro, une distraction saine, enrichissante pour leur culture, l'articulation des mots et l'aisance dans le comportement quotidien.

Peu après l'apparition du basket, naquit une section de “ Ping Pong “ (terme officiellement homologué en France). Elle était composée de basketteurs et disputait les championnats “ UFOLEP-FSGT “. Elle disparut bientôt, sous cette première forme, mais elle se recréa en 1966. Cette fois, pour pratiquer le tennis de table (anglomanie décalquée oblige !). Et bien d'autres sports furent pratiqués à Sanquer. II seront évoqués dans la seconde partie de l'ouvrage. Le basket Sanquérois a compté bien des joueurs de valeur, dont on peut trouver plaisir à lire les noms ou les voir en tenue sportive. II nous faudra tenter de satisfaire ce goût. L'un de ces joueurs fut le plus connu des basketteurs brestois d'alors, tant son talent et sa “ petite “ taille, dans un milieu sportif envahi par le gigantisme, frappaient. Un modeste. Un jour, un journaliste voulut le faire parler de ses extraordinaires dons. La réponse tomba comme un couperet : “ on ne gagne pas un match tout seul ! “ Mais nonobstant sa modestie, il nous faudra bien parler de “ Petit Guy “ et en parler en bien - car bien sûr, c'est de lui qu'il s'agit. Et toujours dans la sphère du basket, il nous faudra parler d'une autre grand acteur, mais dans une tâche qui fit sa place au soleil : il se nomme Georges Vigier. Et, un homme remarquable, dans le domaine des activités du début au patro, fut Marcel Laurent. Membre du C.A. et du bureau, dirigeant du Patro dès octobre 1946, il fut la cheville ouvrière de la section “ théâtrale “. II y mena une intense activité, alors qu'il était tôlier de profession poète, auteur, metteur en scène de théâtre, il créa des pièces, des “ revues “, des textes de radio-crochets. Et l'éducation nationale lui décerna les palmes académiques.

Toutes ces activités n'auraient pu s'exercer ou se révéler sans le dévouement sans faille d'actifs bénévoles qui ont fait Sanquer. Ils sont pour la plupart aujourd'hui disparus, mais certains d'entre eux - femmes ou hommes - fréquentent toujours les salles de Sanquer, et on leur sait gré des précisions et des documents qu'ils nous ont apportés pour établir la chronologie des faits marquants du cinquantenaire. A l'égard de tous, nous exprimons nos sentiments de gratitude. Bals, kermesses, distractions diverses, activités culturelles et sportives, et, bien sûr, l'incessante activité de dévouement à l'égard des enfants Sanquer leur doit tout. Car, sans ces femmes et ces hommes au grand coeur, rien n'eût été possible !

La convivialité

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Y a t-il un “ esprit Patro Sanquer “ ? On le dit souvent, soit comme une sorte de reproche, soit comme une qualité forte enviée. Mais, y-a-t-il vraiment un “ esprit Patro Sanquer “ ? Bretons, soyons un instant “ normands “. Répondons oui et non. Non, s'il s'agit de convenir que toute association a son “ esprit “ propre. Soit bon ou mauvais, voire excellent, c'est-à-dire “ idéal “, “ modèle “ à appliquer. Chacun, comme dans notre république, y garde sa personnalité. Oui, s'il faut préciser une spécificité qui n'est qu'une goutte de spécification dans l'océan des associations françaises : depuis cinquante ans, un constant esprit de convivialité règne à Sanquer. Ce fait est né en 1945 quand fut lancée l'idée de créer le patro. On l'a vu, il fallait alors se serrer les coudes pour surmonter les difficultés que rencontrent dans l'action tous les pionniers. C'est bien connu, l'obstacle provoque une prise de conscience. Dès lors, naquit l'esprit de solidarité, du plaisir de vivre, d'œuvrer et de réussir ensemble, de connaître en commun des moments exaltants dans la joie de “ revivre “ de l'après Libération. La section “ Théâtrale “ du patro, on l'a dit, participa à propager cette joie pour tous les Brestois. Quand elle disparut en 1959, le pli était pris pour les adhérents de Sanquer. II s'est conservé jusqu'à nos jours. II faut ajouter que, pour les jeunes, Sanquer est une école de formation. Oh ! une école à la fois, sérieuse et joyeuse, où l'on peut voir papa et maman, et des jeunes gens, des hommes et les femmes dans la force de l'âge, des personnes d'âge mûr, de vieux messieurs et de vieilles dames. Et comme, plusieurs fois l'an, Sanquer est un lieu de repas et de fêtes en commun, on peut même y voir grand-mamie danser avec un de ses petits enfants.


Mais, il faut le dire, les anciens basketteurs qui, jadis, ont appris à se connaître à l'entraînement et sur les terrains, forment le noyau dur autour duquel s'est développée la Convivialité qui est celle de Sanquer. Avoir aimé ensemble le basket sanquérois des “ grandes années ", l'avoir vécu en commun dans la déception ou la joie, avoir organisé d'un même élan kermesses et fêtes depuis des décennies, avoir organisé des compétitions sportives pendant toutes ces années, assisté chaque lundi aux réunions depuis plus de 10 ans, 20 ans, 70 ans, fréquenté le patro chaque fin de semaine durant dix mois par an, s'être connu gamin ou fillette alors qu'on est devenu père ou mère de famille, voire grands-parents, tout cela crée des liens de sympathie et souvent d'amitié. Tel est, s'il existe vraiment, le secret de “ l'esprit de Sanquer ", voilà la mèche vendue, le secret de polichinelle !

Cinquante ans de sport au P.L. Sanquer

Pose de la première pierre de la salle polyvalente par F. Le Blé


Sanquer, c'est le « basket », Francis Le Blé, maire de Brest, formula ce jugement lors de l'inauguration de la salle Municipale Richelieu. Formule valable globalement, pour le sport à Sanquer : comme le patro, la section “ Basket “ est cinquantenaire. Et elle connut de grandes heures, nous tâcherons d'évoquer son épopée en fin d'ouvrage (“ last but not least “). Mais, durant ces années de vie, le patro connut d'autres sports - jugeons-en

  • 1946 - 1996 : Basket - ball
  • 1948 : Ping - Pong (U.F.O.L.E.P. - F.S.G.T.)
  • 2 septembre 1955 -1966 : Tennis de table (F.F.T.T. - U.F.O.L.E.P.)
  • 1973 - 1986: Lutte bretonne
  • 1981 - 1986: Hand-ball
  • 1984 - 1986 : Rink-Hockey

S'y ajoutent des activités de gymnastique d'entretien et de volley-ball.

L'immeuble de la rue Choquet de Lindu est doté, au 1er étage, d'une salle polyvalente comportant des installations pour la pratique du théâtre, du tennis de table et de la gymnastique d'entretien. Cette dernière intéresse une bonne centaine de participants. Au patro, elle est souvent dénommée « gymnastique féminine » tant l'effectif est massivement composé de dames et de demoiselles. Son but n'est pas d'ordre compétitif. II s'agit de favoriser la bonne forme pour des adultes. II reste que cette pratique exige une grande rigueur d'exécution: les très dévouées animatrices, Annie Paugam et Jacqueline Jan possèdent les diplômes requis en la matière.

Le “ Ring-Hockey “ est plus communément appelé “ patinage à roulettes “. Deux étudiantes, originaires de Carhaix, proposèrent de lancer une section. Celle-ci connut le succès puisqu'une centaine de jeunes s'y intéressa. Malheureusement, les deux responsables quittèrent Brest, et la section disparut.

Le hand-ball se pratiqua durant cinq saisons. Un accord de fusion avec notre patro “ frère “ du Pilier-Rouge y mit fin.

La section de “ lutte bretonne “ connut une plus grande activité. Comme son nom l'indique, il s'agit d'une activité spécifique. Le groupe comportait sept lutteurs, de haut niveau dans cette discipline. Ces athlètes remportèrent de nombreux titres, dont, plusieurs fois, celui de champion de Bretagne. en particulier 2 champions de Bretagne en 1978, un autre en 1979, et cette même année, douze champions du Finistère. Ils ont laissé un excellent souvenir à nos patronnés qui évoquent parfois les belles victoires remportées à Scrignac, au stade « Georges Aunis » - ainsi dénommé en hommage au travail d'ordre sportif et éducatif dont fit montre un instituteur “ public ", (le père de notre ami Claude). Lors du “ Quarantième anniversaire " du Patronage - en 1986 - diverses manifestations furent organisées dans la salle Cerdan : les prestations de ces lutteurs furent particulièrement appréciées. Hélas ! ce fut aussi pour eux, le « Chant du cygne ». Le groupe dut se résoudre à disparaître faute de pouvoir recruter de jeunes sportifs.

La section de volley-ball s'est créée en 1989. Elle limite ses activités compétitives au championnat F.S.G.T Elle comporte une section féminine et une section masculine. Et, pour être exhaustif, signalons qu'à l'occasion de challenges de pétanque, des équipes se forment spontanément au sein du patro pour tenter “ d'enlever une coupe “. Le Conseil d'Administration a créé le Challenge Antoine Utrago, en hommage à un de nos anciens patronnés fort amateur de tels enjeux.

Avant et pendant la Seconde Guerre Mondiale, comme aux lendemains de la Libération, le Ping Pong - telle fut la terminologie de ce jeu sportif homologué en France, au début du siècle - se pratiquait bien souvent comme un complément du basket-ball.

Le Conseil d'Administration décida dès 1946 de s'affilier à l'U.F.O.L.E.P. Il confirma ce principe le 25 janvier 1947 : les administrateurs avaient alors surtout en vue les compétitions de basket-ball. Mais, à l'occasion, les joueurs et les joueuses pratiquant ce sport pouvaient également jouer dans le championnat U.F.O.L.E.P. de tennis de table. Ce championnat fusionna avec celui de la F.S.G.T. De brillants basketteurs comme François Carn, Emile Cran, Louis et Annie Pouliquen figurèrent ainsi parmi les pongistes. Mais comme, dès 1944, le basket prit un nouvel essor, il devint difficile de disputer ces deux types de compétition. Sous cette formule, le “ ping-pong “ ne dura que quelques saisons à Sanquer. Une nouvelle section se créa en 1955. Elle était distincte de celle du basket-ball, et affiliée cette fois à la Fédération Française de Tennis de Table comme à l'U.F.O.L.E.P.

En 1968, l'équipe première masculine accéda à la promotion. Et, en 1970, le tennis de table sanquérois prit un nouvel essor. André Gandon, ancien directeur d'hôpital, s'installa pour sa retraite à Brest, et adhéra au patro. Homme de devoir, excellent organisateur, arbitre international de tennis de table, il effectua une réorganisation. Quand il nous quitta à jamais, le patro créa un challenge pour honorer sa mémoire.

Dès 1972, le nombre des pongistes s'accrut de 20 à 33, en 1981 il atteint 70 dont plusieurs dizaines de jeunes. Et, pendant une bonne dizaine d'années, les deux équipes pratiquèrent au niveau régional, particulièrement en division II et III : une position moyenne pour le tennis de table brestois.

Sanquer et le basket

50 Ans d'Activités Socio-Culturelles

Le respect des valeurs laïques et la volonté d'éducation en liaison étroite avec l'école publique, sont les principes fondateurs du patronage que n'ont jamais perdu de vue les équipes responsables au cours de ce demi siècle d'action militante dont nous évoquerons les temps forts. (Nous ne devrons pas pour autant oublier l'obscur militantisme, lui aussi indispensable). Avant même que le Patronage Laïque Sanquer-Pilier-Rouge n'ait une existence officielle, les bonnes volontés se mobilisent pour que ces principes deviennent réalités : en janvier 1946, le conseil d'administration provisoire réuni dans les locaux de l'école Sanquer, décide “ pour développer les forces morales et les facultés intellectuelles des adhérents “, de créer une section enfantine, une section artistique, et de mettre en chantier une bibliothèque.

L'action en direction des jeunes de 1946 à 1996 au PLM Sanquer

LE JUMELAGE avec le FTV KIEL

On ne saurait terminer cet inventaire de l'action socioculturelle en faveur des enfants et des adolescents sans évoquer la belle réalisation porteuse d'avenir : le jumelage et les échanges avec le Freie Turnerschaft Vorwarts de Kiel dont 1996 marquera le seizième anniversaire. Ce jumelage est né de la volonté d'un groupe de militants sanquérois persuadés que les rencontres et les échanges de groupes de jeunes de différents pays, peuvent jouer un rôle fondamental dans l'éducation à l'Europe de demain et la construction de la paix.

Nos amis du F.T.V avec Pierre Maille


Le Conseil d'Administration élu en 1977, (avec son nouveau président Georges Vigier et son président d'honneur Francis Bodin) forme le projet de proposer aux jeunes Sanquérois une belle aventure en leur ouvrant les horizons européens. Une première expérience avec nos voisins britanniques de Plymouth se solde par un semi échec, les jeunes anglais ayant refusé de venir à leur tour à Brest. Au printemps 1979, nouvelle tentative pour organiser cette fois un stage de filles, mais quinze jours avant le départ, les anglais annulent tout, à la grande déception des jeunes sanquéroises (déception atténuée grâce à la F.O.L. qui propose un séjour à Penzance en Cornouaille anglaise). Le voyage est certes intéressant mais ne répond cependant pas aux objectifs d'échanges et de partage de la vie quotidienne initialement prévus. C'est pourquoi, en octobre 1979, les responsables décident de se tourner vers l'Allemagne. Brest et Kiel, deux villes meurtries par la guerre, s'étant jumelées, c'est tout naturellement vers ce port de la Baltique que vont s'orienter les recherches avec l'appui de la Ligue de l'Enseignement.

Grâce à une petite aide financière de la municipalité, deux ambassadeurs du patro se rendent à Kiel. Economies obligent, ce sont Francis Bodin, titulaire de la carte Vermeille et André Vaillant, employé à la SNCF, qui sont désignés pour une première prise de contact. Reçus à Kiel par les responsables municipaux du sport et de la culture, ils leur expliquent la réalité du patronage, ses valeurs, ses objectifs, et découvrent eux-mêmes le milieu associatif culturel et sportif de Kiel dont les responsables proposent des associations désireuses d'établir un jumelage. Le choix des partenaires incombant au patro, c'est le Freie Turnercshaft Vorwarts, club d'une sensibilité proche de celle du P.L. Sanquer, qui semble le mieux convenir. Ses dirigeants sont eux aussi conscients de l'importance de la connaissance mutuelle et de la solidarité entre les jeunes pour l'avenir de l'Europe. II semble que le choix ait été heureux puisque cette volonté de partenariat ne s'est jamais démentie depuis. Elle se concrétise dès le printemps 1980 par un stage qui, sous la direction d'André Vaillant, réunit au centre nautique du Relecq-Kerhuon une cinquantaine de jeunes allemands et français. Cette première expérience est une réussite et, à leur tour, nos jeunes sanquérois partent pour Kiel durant les vacances de printemps 1981. Dès lors, les stages se succèdent avec le même bonheur, alliant activités culturelles, sportives, touristiques... En 1982, outre le stage des garçons, une rencontre est organisée pour les filles qui découvrent Kiel sous la conduite de Gérard Le Gall. Enfin à partir de 1985, ce sont des groupes mixtes qui se rencontrent sous la direction de Jacques Kérampran puis de Christine Pellen.

Seule ombre au tableau, depuis 1990, le décalage des dates de vacances entre l'Allemagne et notre région pose certaines années un sérieux problème d'organisation. Ainsi, en 1992 et en 1993, les rencontres n'ont pas été possibles. Elles ont repris en 1994 sous la force d'une magnifique croisière sur la Schlei, de Flensbourg à la baie de Kiel. 1995 apporte une innovation : outre le traditionnel séjour en groupe, à Sizun cette fois, chaque jeune français accueille chez lui un ado allemand afin de lui faire partager un peu sa vie quotidienne familiale. En 1996, une nouvelle expérience doit être tentée : il s'agit d'emmener un groupe de plus jeunes (pré adolescents de dix à quatorze ans) au centre de vacances de Zelker-Noor près de Schleswig. Quant aux dirigeants, pour eux aussi les rencontres sont nombreuses et fructueuses. De solides liens d'amitié se sont créés entre eux et ils ont toujours plaisir à se retrouver dans une ambiance chaleureuse pour débattre ensemble des problèmes d'organisation, chercher de nouvelles formules et assurer la pérennité de cette collaboration exemplaire. Ce panorama du champ d'intervention toujours plus large du patro dans le secteur “ Enfance et Adolescence “ explique que, tout en restant fondamentalement attaché au bénévolat, il lui soit nécessaire de faire appel à des animateurs professionnels. Cependant, fidèle à sa philosophie, il refuse de devenir une simple association prestataire de services et veut à tout prix maintenir un équilibre harmonieux entre militantisme et professionnalisme, les deux étant d'ailleurs parfaitement conciliables. Nous avons des animateurs professionnels qui sont d'ardents militants ! Le Patro favorise également la naissance des vocations dans cette voie parmi les plus jeunes, en finançant une partie de la formation de ceux qui s'impliquent et apportent leur aide au centre de Loisirs.

Activités socio-culturelles en direction des adultes au PLM Sanquer

50 Ans déjà

Georges Vigier

II a fallu des milliers et des milliers d'heures de présence bénévole. Un travail qui, s'il fallait le chiffrer, serait pour ces 50 ans un don colossal de femmes et d'hommes au service d'abord de leur patro, d'une telle importance, que rien à notre avis ne peut égaler. L'amour pour les autres dans notre idéal laïque, le plaisir de rendre service à autrui et plus particulièrement à l'enfance. Voilà pourquoi aujourd'hui il m'appartient de rendre hommage à tous nos amis disparus qui ont occupé des postes de responsables ou simplement des sympathisants ; notre souvenir et notre admiration à l'héritage laissé c'est le sens de notre présence et du travail de ces derniers mois pour fêter ces 50 ans ; nous nous devions de le faire. Mais je suis sûr que c'est sur le trésor du passé que se bâtira la richesse sportive, culturelle et familiale : bien sûr les seuls qui importent à notre avenir, de la même manière que pour pousser haut, les arbres comme les hommes ont besoin de racines profondes et vigoureuses. Bon vent à tous et toutes pour les temps à venir que j'espère annonciateurs d'espoirs nouveaux.

Georges Vigier

1996 Un nouveau départ

Marcel Bodin

1946-1996 Nous avons vécu ensemble une histoire riche en événements avec des échecs sans doute, mais aussi beaucoup de succès et tant de souvenirs !

Le mérite en revient aux militants laïques qui ont fondé notre Patro et aussi à tous ceux qui, au fil des années, ont pris le relais.

50 ANS déjà, mais nous ne sommes pas au bout du chemin. Notre Patronage a certes connu une grande évolution dans ses pratiques entre le moment de sa fondation et maintenant. En 50 ans le monde a changé et le Patronage a dû s'adapter à son environnement. L'action complémentaire des bénévoles et des professionnels notamment dans le domaine socio-culturel, a permis au Patronage de tenir pleinement sa place dans le quartier.

Toutefois, il convient de noter qu'une exigence demeure : la fidélité par rapport aux objectifs et principes des fondateurs, laïcité et soutien à l'école publique, actions en direction de l'enfance sur les plans culturel et sportif, sans oublier notre rôle social.

1996. Cette année doit être un nouveau départ. Un anniversaire, c'est le bon moment pour notre Patronage, de mieux se faire connaître dans ses objectifs, ses activités, et aussi ses projets. Dans le quartier, les parents d'enfants fréquentant le Patronage, les amis et les voisins, s'ils partagent nos principes et nos objectifs, sont cordialement invités à venir nous rejoindre. Le Patronage Laïque Municipal Sanquer est toujours porteur de projets, notamment pour la jeunesse, que nous souhaitons mener à bien avec nos partenaires institutionnels, mais aussi avec tous ceux qui se sentiront concernés, anciens ou nouveaux Sanquérois, avec toujours la même envie de prendre des responsabilités et de bien les assumer.

Tous ensemble nous devons relever ce défi et être des acteurs responsables et actifs dans l'écriture des prochains chapitres de l'histoire de la famille Sanquéroise

Marcel Bodin



Conclusion

L'avenir, a écrit Victor Hugo, est à Dieu... possible !

D'autres affirment qu'il appartient à ceux qui se lèvent tôt... peut-être !

Nous ne voulons pas savoir si les dirigeants du P.L. Sanquer sont croyants ou matinaux.

Nous sommes par contre persuadés que cet avenir appartiendra surtout à ceux qui oseront, à ceux qui, conscients de leurs responsabilités et de l'importance de leur rôle n'hésiteront pas à créer, à innover, en un mot à aller de l'avant même s'il faut prendre des risques calculés.

Et c'est là, nous en sommes certains, la ferme volonté des équipes actuellement à la barre du Patronage Laïque Municipal Sanquer.

Henri Le Tallec

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