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Frères Mazéas

Biographie

Deux scientifiques du XVIIIe siècle

Jean-Mathurin Mazéas, l'aîné (1713-1801), mathématicien, et Guillaume Mazéas (1720-1775), physicien. Leur père, Mathurin Mazéas, est notaire et procureur de Landerneau, envoie ses deux fils faire leurs études supérieures à Paris, au collège de Navarre. Leurs études achevées, tous deux embrassent la carrière ecclésiastique, ce qui ne les empêche pas de poursuivre leurs travaux scientifiques. Jean-Mathurin devait être un bon pédagogue. On ne lui attribue aucun apport nouveau dans le domaine de la physique et des mathématiques mais il laisse un livre de cours dont la clarté pédagogique fera le bonheur de plusieurs générations d'étudiants. D'ailleurs, son ouvrage « Élémens (sic) d'arithmétique, d'algèbre et de géométrie », réédité plusieurs fois, peut encore se dénicher chez les bouquinistes.

Jean-Mathurin perd son emploi de professeur au lycée de Navarre pendant la Révolution et meurt à Paris, dans la pauvreté. Guillaume, lui, eut une notoriété plus affirmée. Membre de la Société scientifique royale de Londres et correspondant de l'Académie des sciences de Paris, il est le premier à expérimenter le paratonnerre imaginé par Benjamin Franklin. En 1752, les salons des capitales - Philadelphie, Londres, Paris - sont pris d'une véritable frénésie de l'électricité : partout, sont installées des « machines électriques », sortes de dynamos grâce auxquelles on s'amuse à s'échanger des baisers qui décrochent des châtaignes, ou à recevoir en groupe des décharges.

À Paris, la fièvre expérimentale est alors à son sommet. On attend les orages avec impatience pour tester les dispositifs nouveaux. Guillaume Mazéas est l'un des plus intrépides, allant même jusqu'à faire descendre dans sa chambre le fil de laiton qui doit conduire la foudre. Le premier, il relate le succès de ses expérimentations et les communique en Europe et en Amérique. « Plus qu'un chercheur ou un découvreur, Guillaume Mazéas a été un bon vulgarisateur. » Après l'électricité, le savant breton s'intéresse à la botanique, à la médecine, à l'optique, publiant divers mémoires. En 1759, il revient en Bretagne comme chanoine de la cathédrale de Vannes, où il meurt en 1775, non sans avoir inventé une soude à base de varech.

Localisation

Une rue à Landerneau.
Rue des Frères Mazéas à Landerneau
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Source

  • Association Dourdon de Landerneau
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