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Etymologie du toponyme Brest : Différence entre versions

m (Interprétation de Brest par rapport à Carhaix à partir de la Table de Peuntinger.)
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* Éditions Flohic : "'' probablement du mot celtique bri ou bre signifiant hauteur, auquel a été ajouté le suffixe -st''".
 
* Éditions Flohic : "'' probablement du mot celtique bri ou bre signifiant hauteur, auquel a été ajouté le suffixe -st''".
  
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Version du 28 décembre 2007 à 10:55

  • Ogée (1783) : " Quelques auteurs croient que Brest est le Bravates (Brivates) portus des Ossismiens, mais nous ne pouvons rien dire de positif sur son origine. Son château est nommé, dans une ancienne carte romaine, Goes ascribate (Gésocribates), nom qui fut changé dans la suite en celui de Brest. Il était ainsi appelé dès le IVè siècle, et était gardé par une garnison romaine, lorsque Conan Mériadec conquit et érigea la Bretagne en royaume, en 383".

Assertion de l'abbé Ruffelet, opposé aux arguments d'Ogée, concernant Carhaix, p. 140, note de renvoi n° 1 :

"Comment d'abord accorder ce sentiment avec ce que Strabon et Ptolémée nous disent de l'ancienne Vorganium ? Cette Vorganium n'était pas autre que Carhaix. C'est ce que nous explique, très-clairement, la Table de Peutinger. Cette table, l'un des plus précieux monuments qui nous restent de l'ancienne géographie, nous dit que Vorganium était situé entre Brest et Pontivi, à 15 lieues de la première et à 8 lieues de la seconde de ces villes. C'est justement la position de là ville de Carhaix. Gesocribate 45, Vorgium 25 Sulim; c'est-à-dire de Brest à Carhaix 45 milles, qui font 15 lieues, et de Carhaix à Pontivi 24 milles, qui font 8 lieues. On sait que Gesocribate était l'ancien nom de Brest, et Sulim celui de Pontivi, où il y avait autrefois un château nommé les Salles"


  • M.N Bouillet (1863) : "Gesocribate, selon Walckenaer, et non Brivates".
  • Bernard Tanguy : " Bresta super Caprellam, 1019; (Havre et ville de) Brest, XIIè siècle; Villa, castrum et portus de Brest, 1239; en breton : Brest.

" S'il est vrai que l'imposant castellum construit par les romains a pu remplacer, au Bas-Empire, Carhaix comme chef-lieu de la cité des Osismes et prendre le d'Osismis, celui-ci n'a pas connu de pérennité. La misérable petite place que décrit en 1019 l'auteur de la Vie de saint Goueznou s'appelle "Brest sur chevrette" - traduction du breton Gavrik, nom que portait, avant de prendre celui du village de Penfell, la rivière. Une forme plus archaïque du toponyme apparaît dans le dérivé Bristok ( = Bristoc "Brestois"), nom attribué au roi de Brest par la Vie de saint Rioc.

Représenté aussi en Bretagne par les villages de Brest-Vihan, à Guiclan, de Brestic, à Saint-Gilles-les-Bois (Cotes d'Armor) et de Brestan, à Pleubian (Cotes d'Armor), le toponyme est également attesté dans la région de Genève (Suisse) par la Vie de saint romain, qui mentionne un Brestus mons. La topographie ancienne du site du château n'est pas pour démentir l'hypothèse d'un dérivé formé avec un suffixe -st d'un vieux-breton bri, bre "hauteur" (correspondant au gaulois briga, à l'irlandais bri, au gallois et au cornique bre).'

  • Éditions Flohic : " probablement du mot celtique bri ou bre signifiant hauteur, auquel a été ajouté le suffixe -st".
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