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Révision datée du 28 mars 2011 à 18:31 par Curvoy (discussion | contributions) (Le palmarès du Dojo Brestois)

Dojo Brestois

Introduction

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Créé en 1958, le Dojo Brestois a vu le jour au 29 rue Voltaire à Brest, où il resté jusqu'en 1969. Après un passage de quelques années rue Levot, il a élu domicile définitivement au 51 rue du Château, depuis 1973.
Depuis sa création, six présidents se sont succédés à sa tête sur le plan administratif : MM. Laot, Emile Kersenty, Louis Keryel, Gérard Ollivier, Jean Salaün et, depuis décembre 2001 René Guéguen, qui préparant le sixième dan, est en même temps, fils et père de judoka ceinture noire.

Le Dojo de la rue du Château propose à tous la pratique des arts martiaux, plus particulièrement celle du judo, pour les petits et les grands, et en plus de la self-défense pour les adultes.


Un peu d'histoire

Dojo Brestois - Watanabe Dojo

C'est fin 1957 que, rentrant d'un séjour de six ans en Extrême-Orient, Claude Urvoy est arrivé à Brest, avec de vagues projets d'installation comme professeur de Judo... à Paris ou à Mexico...

Le temps de liquider ses problèmes personnels et professionnels de fin de campagne, de prendre des contacts avec le judo Brestois et Breton, des propositions lui sont faîtes l'amenant à modifier son parcours pour débuter dans cette nouvelle vie d'enseignant de Judo à Brest. Pratiquant un judo très différent, Claude Urvoy a rapidement établi des contacts sur les tatami avec des gens impressionnés par les différences de la pratique qu'il proposait. Il a été vite invité par certains d'entre eux pour prendre la tête d'un mouvement qui les a mis sur le chemin de la création d'un Dojo, tel que ceux qu'il avait connu à Saigon ou au Japon. Et qui ressemblait très peu à la pratique rencontrée dans les clubs de judo de cette époque.

Marcel Maumusson, qui a effectué de longs séjours au Japon, a été très longtemps un professeur écouté au Dojo Brestois, où il a apporté son savoir concernant le Judo des débutants, enfants et surtout adultes. Aujourd'hui encore, tout le monde profite largement de ce qu'il a ramené du Japon comme enseignement appris essentiellement à l'Université de Waseda, où il s'était placé sous la coupe du grand Maître Osawa Yoshimi, 10ème dan.

Professeur de Judo à temps plein depuis 1994, Philippe Urvoy, enseignant dans tous les différents cours, est le responsable de l'entraînement et de l'encadrement des championnats, tout en assurant l'administration du Dojo de la rue du Château.

Le Dojo Brestois
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Déclaré officiellement en sous-préfecture de Brest en mars 1958, le Dojo Brestois, avec une installation modeste et un premier tatami de 87 m², est donc né au 29 rue Voltaire à Brest. En faisant des modifications on a réussi à agrandir les tatami allant jusqu'à 120 M², avec une partie au plafond trop bas pour pratiquer le judo debout en randori.

Rue Levot, où le Dojo est resté quatre années, dans une belle installation on a augmenté la surface de travail pour aller jusqu'à un peu plus de 200 M².

Aujourd'hui, au 51 de la rue du Château, on compte 335 m² de tatami, une petite salle de musculation pour les compétiteurs, un sauna pour ceux qui ont du poids à perdre pour les compétitions, des sanitaires et des vestiaires présentant une utilisation rationnelle, même quand il y a beaucoup de monde.

Des stages traditionnels y sont régulièrement organisés, de même que les visites d'experts se renouvellent assez fréquemment. Les élèves du Dojo Brestois participent à tous les championnats, de benjamins à seniors, tant en individuels qu'en équipes de clubs.

Il est affilié à la Fédération Française de Judo et Disciplines Associées.

Le Watanabe Dojo
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Pour des raisons administratives et de fonctionnement, le Watanabe Dojo verra le jour en 1986. Créé à la suite d'un conflit important avec la Fédération Française de Judo, il partagera et complètera les activités existantes, en dehors du circuit officiel des championnats.

Ce nom a été choisi également pour honorer la mémoire du premier professeur de judo au Japon, à Yokosuka, de Claude Urvoy.

Bénéficiant de nombreux créneaux horaires, le Watanabe Dojo poursuit une mission technique avec un enseignement de qualité où sont notamment inclus tous les kata du Judo, que les adeptes peuvent travailler dans les cours organisés, mais aussi dans des séances non programmés où ils viennent en petits groupes. Il est à noter que des pratiquants d'autres Dojo se joignent assez régulièrement à eux en venant parfois de fort loin et tout en restant dans leur club d'origine.

Il est affilié aux Dojo de France, organisme national de professeurs de Judo .



Ouvert à tous - Un dojo à nul autre pareil !

Au Dojo de la rue du Château, on propose à tous la pratique des arts martiaux et plus particulièrement celle du Judo et de la self-défense pour les adultes.

Le Dojo a cette particularité d'être toujours ouvert, pour tous, tous les jours.

L'enseignement y est assuré par des enseignants professionnels toujours présents à toutes les séances, des enfants les plus jeunes, jusqu'aux adultes les plus gradés, en passant par les débutants de tous niveaux d'âges.

Les cours et entraînements, dans des horaires différents, sont adaptés à la pratique de chacun suivant son âge, son grade, son désir de pratiquer ou non la compétition, la self-défense, avec une activité physique à la portée de tous et de toutes.. Depuis 1958? ils sont organisés par groupes d'âges d'abord, et de valeur représentée dans cette discipline par les ceintures.

  • les 5 ans regroupés ensemble ont une leçon de 50 minutes tous les mardis.
  • les 6/8 ans viennent les lundis et jeudis pour un cours de une heure.
    Ce cours est lui-même divisé en deux groupes, l'un pour les débutants, l'autre pour les ceintures de couleur qui sont en 2ème année ou plus de pratique.
  • les 9/13 ans ont deux cours le mercredi matin et après-midi, également divisés en deux parties pour les débutants et les plus anciens.
  • les 9/13, ceintures vertes et au-dessus, sont regroupés les mercredis et samedis à 16H0O. Ils suivent des cours de perfectionnement et des entraînements en fonction de leur âge. Certains d'entre eux viennent également avec les adultes dans différents horaires.
  • les adolescents et adultes ont des séances quotidiennes, de durée allant de une à deux heures, elles-mêmes divisées en initiation, perfectionnement, entraînement.
  • Le Dojo est ouvert pendant toutes les vacances, ainsi que sur rendez-vous pour des individuels ou des petits groupes.


L'encadrement

L'encadrement est aujourd'hui assuré essentiellement par Philippe Urvoy qui a l'entière responsabilité du Dojo Brestois pour les jeunes et les adultes pratiquant ou non la compétition.

Claude Urvoy, avec le temps qui passe, est devenu assistant en gérant le Watanabe Dojo qui a aussi une belle mission d'enseignement et de perfectionnement du judo, ainsi que des passages de grades de ceintures noires aux DOJO DE FRANCE.

Tous deux assurent tous les cours et tous les entraînements.

Ils sont entourés et aidés par de nombreuses ceintures qui n'hésitent pas à payer de leur personne en redonnant en partie ce qu'ils ont eu la chance d'apprendre au fil des années d'une longue pratique d'une qualité qui reste le souci majeur des responsables techniques du Dojo de la rue du Château.


Les horaires

Ouvert tous les jours, tout le temps, même pendant les vacances, est ce que l'on aime dire pour souligner l'accueil permanent pour les pratiquants du Dojo de la rue du Château.

Les horaires, avec des cours par tranches d'âges pour les enfants, par valeur pour les adolescents et adultes, ainsi que les entraînements pour ceux qui s'adonnent à la compétition, sont très nombreux.

Il faut également savoir qu'en plus des horaires programmés, on peut venir sur rendez-vous avec un professeur, ou librement avec un ou plusieurs partenaires.

Ils permettent à chacun de trouver ce qu'il est en droit d'attendre, en fonction de son niveau, de ses disponibilités ou tout simplement de ses aspirations.

Une organisation qui fait dire que le "Dojo est un Dojo à nul autre pareil" !


Le Judo des enfants

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C'est donc début 1958, après quelques mois de travaux avec entreprises et surtout des copains, que le Dojo Brestois ouvrait ses portes, avec la création d'une section enfants.

A cette époque cela n'existait pas en Bretagne. Comme paraissait inconcevable le fait de se mettre au service des adeptes du Judo tous les jours, et pendant les vacances.

D'une manière générale les clubs ne fonctionnaient que deux ou trois fois par semaine pour les adolescents et les adultes. Mis à part pour les juniors et les seniors, les autres catégories d'âges n'existaient pas encore et le championnat annuel était organisé avec les individuels et les équipes de clubs, au cours d'une même journée. Les mieux classés se rendaient à Paris pour une autre journée et cela en était terminé pour les judoka de province qui n'approchaient pas l'équipe de France.

L'ouverture de l'École de Judo des enfants du Dojo Brestois, s'est faite sous des critiques acerbes et chacun y allait de son souhait de nous voir disparaitre le plus vite possible. Surtout ceux qui ne venaient pas voir ce que nous faisions et qui, par la suite, ont été les premiers à faire la même chose.

Pourtant, en transposant le travail appris au Japon, avec la mise en place immédiate des cours par catégories d'âges au fur et à mesure des inscriptions, le succès a été très rapide. Le travail important d'emblée.

Des cours par catégories d'âges de la première saison, on est passé à ceux organisés en tenant compte des deux critères âges/ceintures, dès la deuxième année. Ce qui existe encore aujourd'hui et que nous essayons de respecter le plus possible. Les shiaï de club ont été ouverts à la même époque en considérant la compétition comme un prolongement des cours, un complément naturel, voire indispensable, à l'apprentissage du Judo dans son ensemble.

La cadence de ces shiaï, trois à quatre fois par saison sportive, avec un même nombre de combats pour chaque pratiquant, sont les deux éléments qui permettent à tous des progrès naturels à une période de leur vie où la transformation physique constante modifie les sensations de pratique de la discipline, qui ne se stabiliseront que plus tard. Bien plus tard pour la plupart d'entre eux, en les autorisant à poursuivre le Judo, une fois l'âge de la compétition terminée. Et peut-être justement parce qu'ils ne l'auront pas abordée, de manière sérieuse, trop jeune.

Lors de ces rendez-vous, il faut ajouter que le souci majeur des responsables, en faisant passer les résultats au second plan, est de voir les enfants bien travailler, apprendre en gagnant et en perdant : le judo compétition reste un sport à maturité tardive et on ne doit pas bruler les étapes pour des résultats immédiats sans grande signification. Même, et heureusement devrions-nous dire, si les jeunes élèves et leurs parents, y attachent une importance certaine !

Le Judo des adultes - avec et sans compétition

Dès l'ouverture du Dojo en 1958, on a enregistré de très nombreuses inscriptions pour les adultes.

Peu de temps après, des judoka venus d'ailleurs, et parfois de très loin, ont pris le chemin du 29 rue Voltaire à Brest. Très rapidement aux ceintures blanches qui venus de débuter se sont mêlés des judoka ceintures de couleur, noires parfois, qui étaient heureux de faire une découverte du Judo de base, dont on parlait beaucoup à cette époque et que très peu enseignaient.

Le soir, après les cours terminés, l'habitude a été vite prise, par ces gens venus d'ailleurs, de rester pour des conseils personnalisés, des corrections pour les techniques et surtout la manière de les aborder. Pour certains, l'étude des chutes était aussi une découverte.

Les experts Japonais qui venaient régulièrement ont permis de rehausser le niveau d'étude, pour les plus anciens mais aussi pour les professeurs qui se joignaient à leurs élèves. Venant de l'université de Meiji, FUKAMI Masanori a été un grand formateur des brestois, qui ne manquaient pas de le solliciter sans cesse au cours de séjours assez longs et nombreux qu'il a fait à Brest.

Les professeurs du Dojo se rendaient assez régulièrement au Japon, où après Claude Urvoy et pour des séjours bien plus longs se sont rendus Marcel Maumusson, Michel Pottier et Pierre Le Caër. Tous les quatre se sont trouvés à Tokyo à deux reprises et en s'associant ont pris des cours particuliers pour l'enseignement et les kata, en plus de leurs horaires normaux au Kodokan de Tokyo. D'autres suivirent sur ce chemin et on peut citer Odile Martin, André Hervé à plusieurs reprises et encore récemment, Philippe Urvoy, Nathalie Daniault, etc...

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Dès la première année, les compétiteurs ont abordé les compétitions peu nombreuses à cette époque, en se faisant remarquer par le nombre de ippon qu'ils enregistraient et dans la grande majorité des cas en étant vainqueurs. En effet, en pratiquant un Judo porté sur l'offensive s'ils gagnaient le plus souvent, les Brestois du Dojo, offraient parfois des victoires à leurs adversaires. Presque toujours par ippon.

André Janin, le premier champion de France du Dojo, qui avait débuté au Judo-club de Brest, ouvrait toute grande la porte aux participations nationales qui s'enchainaient assez rapidement. Les modifications importantes dans les règlements nationaux multipliaient l'occasion de ces participations avec l'apparition des catégories de poids d'abord, puis celles d'âges par la suite.

A côté des compétiteurs qui suivaient les entraînements, très vite se formèrent aussi des groupes avides d'étude du Judo technique et de kata. Dans ce domaine aussi, la mise en place de cours a permis à de nombreux judoka de poursuivre leurs activités sportives une fois la compétition terminée en raison de leur âge.

Aujourd'hui, comme à cette époque, cette organisation perdure et c'est ainsi que de très nombreux judoka se retrouvent régulièrement sur les tatami à un âge où dans d'autres sports, on a arrêté depuis longtemps. Avec la différence qu'ils sont bien plus nombreux et totalisent pour la plupart entre trente et plus de quarante ans d'une saine pratique qu'ils continuent à améliorer, pour eux, mais aussi pour les autres.



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Le palmarès du Dojo Brestois

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Tandis que le Watanabe Dojo poursuit son chemin sur la plan technique, éducatif, sans compétition, le Dojo Brestois qui est engagé dans tous les championnats régionaux, nationaux et parfois internationaux, possède un des plus beaux palmarès des Dojo de Province.

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Le premier grand résultat obtenu sur le plan national remonte à 1959, avec André Janin qui a été sacré champion de France Juniors légers, au stade de Coubertin à Paris. Cela a fait l'effet du bombe dans le Judo Breton peu habitué à obtenir des résultats dans l'élite nationale.

Sur le plan régional, les compétiteurs du Dojo se sont fait remarquer tout de suite en individuels et par équipes. Leur réputation de Judo à ippon s'est rapidement établie en modifiant profondément les habitudes d'alors.

Aujourd'hui encore, les compétiteurs de la rue du Château se distinguent toujours. La preuve : Sylvie Menguy a été championne de France 2ème division, il y a quelques années et Manolo Le Guennec vient de se classer 3ème en cadets poids lourds, le 22 janvier 2011 à Châtellerault (Vienne), après avoir obtenu le même résultat en championnat de la fédération il y a quelques mois.

Les compétitions succèdent aux compétitions en ce premier trimestre de l'année 2011. Les bons résultats aussi. Après Manolo Le Guennec, c'est au tour de Gwladys Riou d'obtenir son billet pour le championnat de France en se classant d'abord en Finistère, puis récemment à la deuxième place d'une demi-finale nationale à Nantes.

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Ainsi, Philippe Urvoy aura deux jeunes élèves à Paris le 3 avril prochain.

Malo Labouche, qui rate de peu sa qualification pour ce championnat national 2011, vient de monter sur le podium national du championnat de France UGSEL, après un long déplacement la semaine dernière dans l'Est de la France, à THIONVILLE.


Nous continuons notre travail pour tenir à jour le palmarès du Dojo... il y a beaucoup à faire... car avec les niveaux département, région et inter-région, où nous obtenons de nombreuses qualifications, nous sommes en route tous les dimanches, parfois dans le Finistère, souvent bien plus loin. A bientôt, donc !




Dans l'attente, si vous avez l'intention de nous rejoindre sur les tatami, ou simplement d'en savoir plus, le meilleur accueil vous sera réservé au Dojo de la rue du Château, où fonctionne une permanence quotidienne.


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