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Lorsqu'on évoque le tourisme, les colonies de vacances de notre enfance surgissent de notre mémoire et de nos souvenirs. Pourtant on ne sait pas toujours que, du moins à Brest, ce sont d'abord des notions de social, de santé et d'hygiène qui ont présidé à leur création.
 
Lorsqu'on évoque le tourisme, les colonies de vacances de notre enfance surgissent de notre mémoire et de nos souvenirs. Pourtant on ne sait pas toujours que, du moins à Brest, ce sont d'abord des notions de social, de santé et d'hygiène qui ont présidé à leur création.
  
C'est en 1904 que la municipalité socialiste du maire Aubert fonde l'oeuvre des "Colonies de vacances”. Des médecins-inspecteurs des écoles ont pour rôle de désigner les enfants dont la santé réclame un séjour au bord de la mer ou à la campagne. Il est également tenu compte de la situation familiale, aussi, les enfants des familles les moins fortunées et les plus nombreuses y sont admis en priorité.
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C'est en 1904 que la municipalité socialiste du maire Aubert fonde l'oeuvre des "Colonies de vacances". Des médecins-inspecteurs des écoles ont pour rôle de désigner les enfants dont la santé réclame un séjour au bord de la mer ou à la campagne. Il est également tenu compte de la situation familiale, aussi, les enfants des familles les moins fortunées et les plus nombreuses y sont admis en priorité.
 
C'est, au départ, 150 enfants qui sont accueillis dans des installations précaires, au bord de la plage du [[Trez-Hir]] puis à [[Lanildut]]. En 1912, la municipalité Masson achète une villa sur les dunes de [[Porspoder]]. 250 enfants sont alors accueillis et
 
C'est, au départ, 150 enfants qui sont accueillis dans des installations précaires, au bord de la plage du [[Trez-Hir]] puis à [[Lanildut]]. En 1912, la municipalité Masson achète une villa sur les dunes de [[Porspoder]]. 250 enfants sont alors accueillis et
 
peuvent bénéficier de ce séjour maritime. En 1924, la ville ajoute des baraquements, ce qui permet d'augmenter la capacité d'accueil et de recevoir 310 enfants. Dans ces mêmes années, les édiles brestois achètent également le [[Château de Penmarch]] en [[Saint-Frégant]] pour y installer une nouvelle colonie. Au total, c'est environ un millier d'écoliers, soit 1/7ème de la population scolaire, qui est accueillie dans les colonies de la ville de [[is_city::Brest]]. En 1933, vient s'ajouter la colonie de Beauséjour au [[Le Conquet|Conquet]]. Au programme des activités : plein air, bains de mer et bains de soleil, chants, sport, promenades à la découverte du pays sans oublier de cultiver ses connaissances scolaires.
 
peuvent bénéficier de ce séjour maritime. En 1924, la ville ajoute des baraquements, ce qui permet d'augmenter la capacité d'accueil et de recevoir 310 enfants. Dans ces mêmes années, les édiles brestois achètent également le [[Château de Penmarch]] en [[Saint-Frégant]] pour y installer une nouvelle colonie. Au total, c'est environ un millier d'écoliers, soit 1/7ème de la population scolaire, qui est accueillie dans les colonies de la ville de [[is_city::Brest]]. En 1933, vient s'ajouter la colonie de Beauséjour au [[Le Conquet|Conquet]]. Au programme des activités : plein air, bains de mer et bains de soleil, chants, sport, promenades à la découverte du pays sans oublier de cultiver ses connaissances scolaires.

Version actuelle datée du 13 octobre 2014 à 14:05

    Edition N°1.jpg Cet article est extrait du magazine Patrimoines brestois


Lorsqu'on évoque le tourisme, les colonies de vacances de notre enfance surgissent de notre mémoire et de nos souvenirs. Pourtant on ne sait pas toujours que, du moins à Brest, ce sont d'abord des notions de social, de santé et d'hygiène qui ont présidé à leur création.

C'est en 1904 que la municipalité socialiste du maire Aubert fonde l'oeuvre des "Colonies de vacances". Des médecins-inspecteurs des écoles ont pour rôle de désigner les enfants dont la santé réclame un séjour au bord de la mer ou à la campagne. Il est également tenu compte de la situation familiale, aussi, les enfants des familles les moins fortunées et les plus nombreuses y sont admis en priorité. C'est, au départ, 150 enfants qui sont accueillis dans des installations précaires, au bord de la plage du Trez-Hir puis à Lanildut. En 1912, la municipalité Masson achète une villa sur les dunes de Porspoder. 250 enfants sont alors accueillis et peuvent bénéficier de ce séjour maritime. En 1924, la ville ajoute des baraquements, ce qui permet d'augmenter la capacité d'accueil et de recevoir 310 enfants. Dans ces mêmes années, les édiles brestois achètent également le Château de Penmarch en Saint-Frégant pour y installer une nouvelle colonie. Au total, c'est environ un millier d'écoliers, soit 1/7ème de la population scolaire, qui est accueillie dans les colonies de la ville de Brest. En 1933, vient s'ajouter la colonie de Beauséjour au Conquet. Au programme des activités : plein air, bains de mer et bains de soleil, chants, sport, promenades à la découverte du pays sans oublier de cultiver ses connaissances scolaires.

Les Colonies à l'Espérance de Brest existaient déjà avant la dernière guerre, nous avons quelques photos pour en témoigner.

Archives de la Ville de Brest

Extrait du Patrimoines Brestois N°1 - Tourisme et patrimoine - Eté 2007

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