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Belle Tamisier : Différence entre versions

 
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Les sœurs Saint Thomas de Villeneuve gèrent l'établissement. Avant leur entrée au refuge, les pénitentes sont mises au carcan, fouettées et marquées au fer rouge de la fleur de lys sur la place publique. Condamnées à travailler pour la Royale, elles sont fileuses, tanneuses ou étouppières. Les pénitentes s'amendent-là de leur "''vie de débauche''".  
 
Les sœurs Saint Thomas de Villeneuve gèrent l'établissement. Avant leur entrée au refuge, les pénitentes sont mises au carcan, fouettées et marquées au fer rouge de la fleur de lys sur la place publique. Condamnées à travailler pour la Royale, elles sont fileuses, tanneuses ou étouppières. Les pénitentes s'amendent-là de leur "''vie de débauche''".  
  
  
En '''1782''', une femme rebelle, surnommée "La Belle Tamisier", enfermée à la demande de Vincent La Tulipe, son beau-père, déclare :  
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En '''1782''', une femme rebelle, surnommée "La Belle Tamisier", enfermée à la demande de Vincent La Tulipe, Tambour major de la ville, son beau-père, déclare :  
  
  
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Dix jours plus tard, ''le dimanche des gras'', elle met le feu à la bâtisse. C'est le grand incendie. Le Refuge Royal ne sera jamais reconstruit.
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Dix jours plus tard, en février 1782, ''le dimanche des gras'', elle met le feu à la bâtisse. C'est le grand incendie. Le Refuge Royal ne sera jamais reconstruit.
  
 
==Liens internes==
 
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* [[Beaux Dimanches]]
 
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==Lien externe==
 
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Version actuelle datée du 20 novembre 2016 à 04:00

La rue St Malo, lieu qui abritait le Refuge Royal où fut enfermée la Belle Tamisier


1782 : Incendie au Refuge Royal

"On a beau les chasser, elles semblent revenir par-dessus les murs"

déclarait le commandant de la marine royale à Brest, au XVIIIème siècle.


En 1736, Rue Saint-Malo. Un établissement appelé Refuge Royal ou Refuge de la Madeleine, ouvre ses portes afin de débarrasser Brest et sa région des filles mères, des prostituées, mais aussi des jeunes filles égarées, des libres penseuses, des femmes engagées et des femmes "mises au secret" par leur marin de mari durant leurs absences...

ELEV3.jpg
Une des œuvres du street-art de la rue Saint-Malo réalisée par Lozrino

Les sœurs Saint Thomas de Villeneuve gèrent l'établissement. Avant leur entrée au refuge, les pénitentes sont mises au carcan, fouettées et marquées au fer rouge de la fleur de lys sur la place publique. Condamnées à travailler pour la Royale, elles sont fileuses, tanneuses ou étouppières. Les pénitentes s'amendent-là de leur "vie de débauche".


En 1782, une femme rebelle, surnommée "La Belle Tamisier", enfermée à la demande de Vincent La Tulipe, Tambour major de la ville, son beau-père, déclare :


"Ici je vais faire mon carnaval !"


Dix jours plus tard, en février 1782, le dimanche des gras, elle met le feu à la bâtisse. C'est le grand incendie. Le Refuge Royal ne sera jamais reconstruit.

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