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Révision datée du 22 septembre 2017 à 10:04 par Philweb (discussion | contributions) (Captations sonores)

Balade "Elle est où la mer?" 2017

"Elle est où la mer ? #2" est une balade préparée et animée par des membres d'un collectif de plusieurs Conseils Consultatifs de Quartiers impliqués dans la candidature de la Ville de Brest au label Ville d'Art et d'Histoire.

Une première édition en 2016

Cette balade fait suite à "Elle est où la mer ? #1", organisée dans le quartier de Saint-Marc, lors des journées européennes du patrimoine 2016, les 17 et 18 septembre (près de 75 participants). Deux points principaux en constituaient le fil rouge :

  • Le déménagement du bourg, situé sur le trait de côte, lors de l'arrivée du train dans les années 1860, il y a 150 ans : une paroisse rurale devient une commune ouvrière.
  • La poldérisation progressive à la suite de la création du port de commerce de Brest, la partie la plus spectaculaire de son extension ayant lieu à partir des années 1960, il y a 50 ans : la mer recule, les activités portuaires s'installent et se développent.

Une deuxième édition en 2017

Toujours dans l'optique de choisir une histoire à raconter et en faire un parcours de découverte de la ville en se basant sur le lien terre/mer, ce deuxième itinéraire vient prolonger celui de 2016. Les nouveaux thèmes évoqués vont enrichir la thématique centrale pour faire comprendre comment la mer a façonné la ville et ses activités passées, actuelles et à venir. L'année 2017 étant dédiée à la commémoration du centenaire de l'arrivée des Américains à Brest, ce sujet sera également évoqué au cours de la balade.

Voir en plein écran

Parcours de la balade "Elle est où la mer ? #2"

Jean Louboutin

Eglise du Guelmeur

Jean Louboutin (CCQ de Saint-Pierre) a rappelé les grands points de la balade de 2016 et évoqué les américains à Brest en 1917 au travers des camps (Pontanézen n'a pas été le seul camp à héberger les soldats de l'Oncle Sam !).

Arrivée du chemin de fer (Gros coup de canif d’est en ouest sur la carte de la commune)

C’est en 1860 que les élus apprennent que le chemin de fer doit traverser le bourg. En 1862, le remblai de la ligne Paris-Brest passe à quelques mètres de l’église paroissiale Notre-dame du Bon Port. Le conseil municipal décide de construire une nouvelle église et de transférer le bourg sur la hauteur de la commune.

Un champ appelé Goarem-Poulbriquen donné à la commune le 28 septembre 1858 par Madame Vinet est choisi pour y construire l'église et tous les bâtiments communaux.

La ligne de chemin de fer est inaugurée en 1865, la suite de la balade nous permettra de découvrir son cheminement et l’aspect de la gare qui précédait le bâtiment actuelle. L’impact de cette création est également important sur le peuplement des quartiers du Forestou et du Merle Blanc.

La poldérisation progressive et l’évolution de ce bord de mer - Le gaz etc…

Sur les extraits de cartes, augmentés du parcours de la balade, on peut déjà découvrir cette évolution :

  • Jusqu’au 18ème le front de mer est stable.
  • Au 19ème, création du port de commerce, industrialisation progressive (usine à gaz, produits chimiques, cidrerie etc…), loisirs (plage, restaurants, casino)… La mer recule !
  • Au 20ème, le port se développe encore et continue à gagner sur la mer, l’espace rural de Saint-Marc s’urbanise progressivement.

L'arrivée des américains à Brest. Les camps.

L’arrivée des américains a eu un impact non négligeable sur la modification du bord de mer pour developper le réseau ferré permettant le transport des troupes : une gare à la place du casino de Kermor.

Début 1918, le 310ème Labor Bataillon est le premier à s’installer à Saint-Marc, ce sont des soldats noirs.

Les “Portuguese barracks” précédemment occupées par des soldats portugais puis par des britanniques sont utilisées à Ker Stears. Un camp de 2000 places sera construit au Forestou, c’est le camp "président Lincoln" appelé au début “Stevedores barracks" puis “Forestou Camp”. Il abrita essentiellement les dockers noirs américains (Stevedores) du port. Les britanniques occuperont le fort du Guelmeur.

Ce fort construit pendant le second empire, jamais totalement achevé, est rapidement déclassé après une brève utilisation. Après la première guerre mondiale sa disparition est à nouveau envisagée mais l’arrivée d’un nouveau conflit relance l’occupation des lieux, d’abord par la marine nationale, l’armée britannique, l’armée allemande (DCA) enfin l’armée américaine en 1944 avant la disparition finale en 1965.

Le camp du Forestou lui se vide au printemps 1919. Curieusement, sur ce même site, après la seconde guerre mondiale, la SNCF fait construire un lotissement de chalets en bois dans les rues Alfred de Musset et Guynemer.

Voir sur Wiki-Brest le témoignage d'une ancienne occupante, Annick Bouchard (avec ses parents).

Belvédère de la rue de l’Île Ronde

Germaine Laot

Germaine Laot (CCQ de Saint-Marc)

L'aménagement du polder pour l'industrie des énergies marines renouvelables

Ker Stears

madame Jeannine Wilkins

Madame Jeannine Wilkins, Directrice adjointe Fénelon

Les origines du château

Originaire de Leeds (GB), John Burnett-Stears élève une usine à gaz près de l’anse de Poulic Al Lor en 1841. Il acquiert le terrain situé au-dessus de la falaise où il fait construire une première demeure aujourd’hui disparue. Son fils, John John Burnett-Stears junior, épouse Béatrice Charlotte de Keredern de Trobriand d’origine franco-américaine. Désireux d’accueillir somptueusement leurs hôtes, John et Béatrice font ériger leur château dans le style néogothique qui s’impose alors dans l’Angleterre Victorienne et sur la côte est des Etats-Unis. Veuve en 1888, Béatrice mène les travaux à leur terme avant de se remarier avec le comte Rodellec du Portzic. Au seuil du hall, le Welcome évoque toujours le temps des réceptions et des bals.

Une deuxième vocation

Béatrice décède à Brignogan en 1941 et son héritière Marie Antoinette de Maleyssie disparaît tragiquement dans l’explosion de l’abri Sadi Carnot. Dès 1945, la propriété est mise à la disposition de la congrégation des sœurs du Sacré-Cœur de la Retraite d’Angers. Aujourd’hui, le site abrite le lycée Fénelon, groupe scolaire de l’Estran. Lycée technologique et professionnel, il offre des formations dans les domaines de la santé et du social, les techniques de la musique et de la danse, l’hôtellerie-restauration. La grande salle du rez-de-chaussée est devenue un restaurant d’application ouvert au public durant l’année scolaire. (Source : Jeanne-Marie Louarn, professeur d’histoire à la retraite).

Expo et poèmes du CCQ de Saint-Marc

Expo sur la passerelle

Les membres du CCQ de Saint-Marc

Voir Projet Déambulation Poétique sur Wiki-Brest

Le Merle Blanc

Monsieur Jacques Lefèvre

Monsieur Jacques Lefèvre, de l'Association du Merle Blanc, a dressé un panorama de l'histoire de ce quartier au nom énigmatique au travers de ses habitants et de son patrimoine architectural.

Le Merle Blanc était autrefois un hameau, perché à flanc de colline à moins de 1 km des fortifications de la ville de Brest. Il était riverain de la rade jusqu'à ce qu'il en soit séparé, dans les années 1860, par le remblaiement du rivage et la construction du Port de Commerce. À la même époque, la voie du nouveau chemin de fer Paris-Brest coupait le quartier, au nord, là où se développaient alors les faubourgs de Saint-Michel et de Saint-Martin.

Très proche du centre ville, le quartier n'y est, aujourd'hui encore, directement relié que par des voies piétonnières : une passerelle au-dessus de la voie ferrée et un sentier la longeant au sud sur 500 m, menant vers la gare et offrant un superbe panorama sur la rade et le port. En partie piétonnier lui-même, le quartier n'est par ailleurs desservi que par deux rues étroites où la circulation et le stationnement sont difficiles. Sans doute cet isolement relatif a-t-il contribué à le préserver.

Des habitants célèbres

Situé entre la gare et une usine à gaz aujourd'hui disparue, le quartier a longtemps compté parmi ses habitants une forte proportion de cheminots et de gaziers.

Il eut aussi des résidents célèbres :

  • le commandant Jean Charcot, pionnier avec son Pourquoi Pas ? de l'océanographie polaire.
  • l'écrivain Louis Farigoul, plus connu sous son pseudonyme de Jules Romains, à l'époque où il était jeune professeur de philosophie au Lycée de Brest.
  • Louis Delourmel, bibliothécaire et archiviste de la Ville de Brest, auteur d'une "Histoire anecdotique de Brest à travers les rues" parue en 1923.

Des maisons originales

Une longère du XIXème siècle, habitée par le médecin de marine Kermorgant, dont le fils, médecin lui aussi, fit construire une vaste maison de style savoyard, dominant le quartier et la rade, souvenir de son activité estivale de médecin de cure à Brides-les-Bains en Savoie. Une autre jolie maison à fenêtres mansardées abritait une autre famille de marins, dont le dernier propriétaire y était revenu avec son épouse vietnamienne. Le directeur de l'usine à gaz avait lui aussi une grande villa entourée d'un jardin en terrasses.

Un nom énigmatique

Plusieurs hypothèses ont été formulées pour l'expliquer :

  • Une confusion phonétique avec le mot Maërl, qui désigne une algue rouge (Lithothamnion corallioides) à squelette calcaire ressemblant à du corail, commune en Rade de Brest et couramment employée comme amendement agricole ?
  • Un merle européen (Turdus merula), oiseau nicheur commun, devenu, au hasard de la génétique, totalement ou partiellement albinos ?
  • Le nom d'un navire ayant fait naufrage au pied de la falaise, un trois-mâts portant ce nom immatriculé à Nantes de 1842 à 1878.
  • Une oeuvre musicale d'Eugène Damaré (1840-1919) ?
  • Un conte d'Alfred de Musset ?
  • Un journal satirique ?

Le tout premier Dictionnaire de l'Académie, au 17ème siècle, donnait déjà "merle blanc" comme une locution désignant quelque chose de très rare ou d'introuvable, souvent particulièrement précieux. S'agissant d'un humain, on dit d'ailleurs souvent dans le même sens "un oiseau rare".

À cet égard en tous cas, un vieux quartier pittoresque est à Brest, ville presque rasée pendant la seconde guerre mondiale et reconstruite dans un style assez peu convivial, un véritable merle blanc. Quelle qu'en soit l'origine, le quartier mérite bien son nom. Il mérite aussi qu'on le protège et le mette en valeur.

Belvédère de la gare

Madame Sylvie Lannuzel

Madame Sylvie Lannuzel (ancienne urbaniste, architecte – Brest Métropole)

La France de la deuxième moitié du XIXème siècle

Le Second Empire coïncide avec le quart de siècle de prospérité économique qu'a connu la France au XIXe siècle. Sa politique économique, est fortement étatiste. Elle a pour objectif la relance de la croissance et la modernisation du pays.

Sous l'Empire, la France connaît des années de progrès économiques (création d'un système bancaire, développement du chemin de fer, transformation des grandes villes).

Le règne de Napoléon III est d'abord marqué par l'achèvement de la construction du réseau ferroviaire français supervisée par l'État. Les incidences sont considérables sur de nombreux secteurs industriels, que ce soient ceux des mines, de la sidérurgie, des constructions mécaniques et des travaux publics. Enfin, l'État bonapartiste favorise la modernisation de la flotte et l'essor du commerce maritime par l'équipement des grands ports.

.... et Brest dans tout cela?

Le chemin de fer est arrivé à Brest en 1865. La première gare est inaugurée le 25 avril 1865. Le trajet pour Paris durait alors 18 heures. Le bâtiment voyageurs actuel est construit en 1936 et 1937 par Urbain Cassan dans un style Art déco. La tour d'horloge à bas-relief en granite rose évoquant la Bretagne, endommagée pendant la Seconde Guerre mondiale, ne conservée que partiellement lors de la rénovation de la gare après-guerre (sculpteur Lucien Brasseur).

Le développement du port de commerce et la poldérisation

La vue plongeante que nous avons de la gare sur le port de commerce nous projette ensuite dans une période plus proche de nous, période clef du développement de Brest au XIXème siècle. C'est l'époque du transfert du port marchand à Porstrein, la construction du pont qui relie enfin les deux rives de la ville et de la transformation industrielle de l'arsenal.

Voir aussi l'action du maire de Brest de 1848 à 1865, Hyacinthe Martin Bizet

Les chambres de commerce sont alors créées, partout où les besoins de l'économie locale nécessitent le regroupement des différentes actions de la vie économique. C'est le décret du 31 mars 1851 qui instituait alors la chambre de commerce et d'industrie (C.C.I.) de Brest, gestionnaire actuel du port de Brest pour le compte du Conseil régional de Bretagne.

Le milieu du XIX ème siècle correspond pour le port de Brest à une période d'encombrement des quais qui est tel que le trafic ne peut se développer. Il devient indispensable de séparer les activités militaires du commerce. Le décret impérial du 24 août 1859 prend acte de cette situation et vient créer le port marchand dans l'anse de Porstrein, au pied du cours Dajot (le port “Napoléon”). Les trois premiers bassins sont achevés en 1865 dans un polder de 59 ha.

Le XXème siècle

1917 qui correspond pour Brest avec l'arrivée des troupes américaines, va voir le trafic du port s'intensifier considérablement. Les américains vont construire des hangars, une extension de la gare, une station d'épuration .... Leur départ va signer la chute du trafic de près de 50 % en 1919.

En 1923, les activités redémarrent malgré la crise économique mondiale grâce à l'intense activité de l'arsenal. Les importations prédominent: charbon anglais, vins algériens, pétrole etc .... même si la région exporte produits agricoles divers dont les primeurs.

La seconde guerre mondiale détruit une grande partie du port. Les années 60, 70 représentent des années charnières qui voient se développer le trafic maritime lié au charbon et la création de la 2ème forme de radoub.

La 3ème forme de radoub restera fortement sous utilisée car construite en 1980 dans un contexte de crise pétrolière. La poldérisation totale de l'anse de Saint-Marc multiplie par 2,5 la surface déjà gagnée sur la mer et une zone industrielle portuaire voit le jour.

La fin de la guerre froide signe le ralentissement des activités liées à la défense. La création d'Océanopolis, des jeudis du port, des grands rassemblements maritimes, consacrent une autre vocation du port. Plus tard, la création de la Carène, le Fourneau et enfin le port de plaisance du Château confirme la dimension culturelle et de loisirs de ces espaces.

Aujourd'hui le port de commerce continue de se développer sur les 40 ha de polder. Depuis 2010 et l'accord du Conseil régional, une nouvelle extension du port de 14 ha va permettre à Brest de s'adapter à l'évolution du transport maritime (modernisation des navires et réduction du temps d'escale) et accueillir les activités liées aux « Energies Maritimes Renouvelables » EMR.

Sources: « Brest Alias Brest », wikipédia, archives de Brest métropole,

Mylène et Daniel Larvor

Après ces explications, Mylène et Daniel Larvor ont présenté leur travail de modélisation 3D des gares de Brest ainsi que des monuments de la Ville.

A voir sur Wiki-Brest les articles sur la 3D

Les fresques du port de commerce

Philippe Saget

Une halte au départ du Cours Dajot, près de la stèle de Ségalen, a permis à Philippe Saget (CCQ Brest-Centre) d’apporter un commentaire au sujet des graffs du port de commerce, le lamaneur de Bloas, les fresques sur l’hôtel Ibis … toutes en lien avec la mer.

Le street-art a commencé à Brest dans les années 1988. Les premiers graffs encore visibles sont situés :

1) Bd Plymouth entre la mairie et Leclerc - Réalisation par les CLAJ lors du festival Rock sur la Blanche en 1994.

2) en bas de l'escalier rejoignant la gare au bd Gambetta - Réalisation BAKA

  • Les zones privilégiées par les graffeurs se trouvent principalement à l'arrière garde de la Penfeld, dans la zone de Loscoat, autour de la piscine St Marc, et rue de Madagascar au port de commerce. Cette rue comporte un long mur qui est principalement graffé par le crew "Cartel 29" ou "C29".
  • La fresque sur la façade arrière de l'hôtel Ibis est une commande qui a été passée aux graffeurs Nazeem, Jone, PomZ, Worm.
  • Paul Bloas, artiste peintre, travaille sur des silhouettes peintes sur papier et collées sur les murs brestois. C'est un art éphémère. A l'occasion des fêtes nautiques de 2004, il a réalisé la fresque du lamaneur sur panneaux de bois. La fresque, assez dégradée par le vent et les embruns, a été enlevée en 2014 à l'occasion du ravalement du bâtiment. Cette fresque depuis sa création est devenue l'emblème du port et de Brest. Pour la restaurer, l'artiste a recherché pendant 3 ans des financements sur une plate-forme participative. Il lui fallait trouver 50.000 euros. En 2017, grâce à la contribution de 38 mécènes (80 % des sociétés du port) dont les noms sont cités en bas de la fresque, il a réussi à restaurer son oeuvre de 15 mètres de haut sur 9 mètres de large.

La fresque a été inaugurée le mercredi 24 mai 2017. Elle est imprimée sur bâche et quelques changements y ont été apportés par l'auteur: le visage est représenté de face et il y a plus de cordage à ses pieds.

Lien site du street-art brestois

Le Cours Dajot

Jean-Luc Déniel

Jean-Luc Déniel (CCQ Brest-Centre) a présenté l'historique de la construction du Cours Dajot et des sculptures et stèles successives qui y ont été installées.

La construction

Construit à partir de 1769 par l'ingénieur militaire Louis Lazare Dajot (1717 - 1786). Directeur des fortifications de Bretagne en 1772, résidant à Brest. Fin du règne de Louis XV.

Le cours Dajot, initialement appelé cours de la Réunion, a été construit par les bagnards sur les falaises où arrive directement la mer. C'est une muraille qui complète les fortifications de Vauban.

Le plan relief datant de 1807 - 1811 montre l'absence des rampes et des escaliers. Ils ont été ajoutés au milieu du XIXème siècle quand la grève de Porstrein a été poldérisée pour accueillir le port de commerce. L'escalier date de 1867 (gravé en façade). Toutefois le rôle de fortification n'a pas été oublié. Les rampes débouchaient du côté ville sur des portes. On voit encore les enracinements de la porte côté château. Les escaliers sont détachés de la muraille et reliés au cours Dajot par une «passerelle» plus légère.

Statues de Coysevox

Neptune - La Marne - Amphitrite

Trois statues en marbre d'Antoine Coysevox (1640 - 1720) avaient été données à la ville de Brest en 1801 (consulat) sur décision du ministre de l'intérieur Chaptal (chimiste, transformation du sucre en alcool). Elles provenaient du démantèlement des jardins du château de Marly.

Elles ont été évacuées au château de Kerjean pendant la guerre pour les protéger et ne sont jamais revenues à Brest. Elles sont désormais visibles dans la cour Marly au musée du Louvre.

En compensation la ville de Brest a reçu en 1963 les chevaux marins d'André Arbus (1903 - 1969) visibles square Marc Sangnier en bordure de !a rue Louis Pasteur.

Stèles actuelles

  • Jean Baptiste Donatien de Vimeur, comte de Rochambeau et le Comte de Grasse; participent à la guerre d'Indépendance américaine (règne de Louis XVI).
  • Jardin Louis Hémon, écrivain 1880 (Brest)- 1913 (Ontario, happé par un train) auteur de Maria Chapdelaine.
  • Jean Cras, officier de marine, musicien 1879 (Brest) - 1932 (Brest).

A voir aussi:

  • Le monument américain
  • La maison Crosnier

Construite vers 1900 dans le style art nouveau, elle n'a pas été gravement endommagée bien que traversée par un obus.

Galerie photos

Faire soi-même la balade

Captations sonores

En cours de montage...

Cartographie

https://umap.openstreetmap.fr/fr/map/ccqs-brest-patrimoine-2017_150221#16/48.3883/-4.4730

Voir aussi

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