Annie Herrou, souvenirs 39-45 : Différence entre versions
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− | Annie Herrou, née Saunier le 30 décembre 1926 à Recouvrance, raconte comment elle a vécu la guerre 39-45. | + | Annie-Marie dite Annie Herrou, née Saunier le 30 décembre 1926 à Recouvrance, raconte comment elle a vécu la guerre 39-45. |
Elle habite au 12 rue Levot, devenue depuis la rue Jean Le Gall en souvenir du fondateur des colonies de vacances de la ville de Brest. | Elle habite au 12 rue Levot, devenue depuis la rue Jean Le Gall en souvenir du fondateur des colonies de vacances de la ville de Brest. | ||
− | Elle est admise à l'école de la Légion d'Honneur à Saint-Cloud après avoir réussi le concours d'entrée en 6e. Mais ses parents hésitent à l'envoyer si loin, vu l' | + | Elle est admise à l'école de la Légion d'Honneur à Saint-Cloud après avoir réussi le concours d'entrée en 6e. Mais ses parents hésitent à l'envoyer si loin, vu l'atmosphère en Europe. |
Entrée en 6e au Lycée de filles de Brest, rue du Château, elle continue sa scolarité à Sainte-Anne en 5e puis en 4e. Mais dans le courant de l'année 1941, après la fermeture des écoles par les Allemands, elle va en pension à Saint Pol de Léon et ne revient à Brest que pour les vacances. | Entrée en 6e au Lycée de filles de Brest, rue du Château, elle continue sa scolarité à Sainte-Anne en 5e puis en 4e. Mais dans le courant de l'année 1941, après la fermeture des écoles par les Allemands, elle va en pension à Saint Pol de Léon et ne revient à Brest que pour les vacances. |
Version du 16 décembre 2014 à 10:42
Annie-Marie dite Annie Herrou, née Saunier le 30 décembre 1926 à Recouvrance, raconte comment elle a vécu la guerre 39-45. Elle habite au 12 rue Levot, devenue depuis la rue Jean Le Gall en souvenir du fondateur des colonies de vacances de la ville de Brest.
Elle est admise à l'école de la Légion d'Honneur à Saint-Cloud après avoir réussi le concours d'entrée en 6e. Mais ses parents hésitent à l'envoyer si loin, vu l'atmosphère en Europe.
Entrée en 6e au Lycée de filles de Brest, rue du Château, elle continue sa scolarité à Sainte-Anne en 5e puis en 4e. Mais dans le courant de l'année 1941, après la fermeture des écoles par les Allemands, elle va en pension à Saint Pol de Léon et ne revient à Brest que pour les vacances.
Elle passe des vacances heureuses à Trébéron jusqu'à la déclaration de la guerre. Puis c'est l'occupation, les rafles et les bombardements.
Le 14 août 1944, les Allemands obligent les Brestois à quitter la ville. Alors commence l'exode qui la conduit avec sa famille, au Cloître-Pleyben.