Le capitaine de la Recouvrance lors des Tonnerres de
Brest 2012.
Yann Fournier, capitaine de la Recouvrance, est né en 1978, loin de la mer, près de Paris. Mais, en 1990, ses parents décident de s'installer à Saint-Malo. Connaissant déjà la région malouine pour y avoir très souvent séjourné pour les vacances pendant son enfance, il y restera jusqu'à 2006, année où il s'installera avec sa famille près de Concarneau.
Études et premières navigations
Après une licence de droit à l'Université de Rennes et une année de Sciences Po, il travaille comme journaliste de presse régionale pendant deux ans à Perpignan. Mais la mer va le rattraper.
Déjà tout jeune, Yann s'adonne régulièrement à la régate et aux croisières en loisir. Son terrain de jeu préféré: la région malouine et les Îles Anglo-Normandes qu'il explore en famille ou avec des amis.
En 2006, une opportunité lui fait traverser l'Atlantique à l'occasion d'une Transat. Il y restera pour hiverner pendant 6 mois, puis rentrera en France. Fort de cette expérience, on lui propose un embarquement sur Pen Duick sur lequel il navigue pendant une saison en Bretagne-Sud.
Une recherche de qualification
La Recouvrance navigue en rade en 2008 dans l'alignement du clocher de Saint-Martin
Suite à ces expériences, en 2008, Yann Fournier veut aller plus loin et passe plusieurs brevets :
- Capitaine 200 [1], ancien patron de plaisance voile, l'équivalent de skipper, qui permet de naviguer sur des navires à voiles et des vedettes à passagers.
- Capitaine 500 [1],brevet supérieur, pour des navires de jauge plus grande.
Des navigations dans plusieurs mers
Ces qualifications successives lui permettent alors de passer une saison en Méditerranée, à la barre d'un bateau de plaisance classique, Hygie. Sur ce navire, il participe au circuit des régates classiques à Saint-Tropez, Cannes ou encore Marseille.
Il repart aux Antilles et navigue aux États-Unis, dans la région de Miami sur des voiliers modernes, essentiellement des catamarans qui embarquent des touristes pour des croisières.
Retour à Saint-Malo
Sur la goélette-aviso "La Recouvrance", basée à Brest (Finistère), lors des fêtes maritimes "Tonnerres de Brest" 2012 ; à couple, le thonier Biche de Groix.
En 2009, Yann rentre en Europe. C'est là, à Saint-Malo, qu'il va se former aux bateaux lourds. Il est embauché comme matelot sur l'Etoile de France, goélette à huniers de 40 m (Tiens, tiens!). Son mentor est Thomas Launay, un capitaine exceptionnel, mais aussi un homme formidable devenu un ami (il deviendra le second du Belem quelques années plus tard).
Trois ans chez Bob Escoffier
Le capitaine Yann Fournier à la barre de la Recouvrance
De 2009 à 2012, Yann Fournier sera embarqué sur tous les bateaux de Bob Escoffier. Il navigue ainsi pendant une demi-saison sur Neire Mâove, bateau de Carterets, puis sur l'Étoile Polaire ainsi qu'un remplacement sur le Renard en 2010.
En 2011, il passe une saison sur la Belle-Étoile à Camaret. C'est là qu'il lit, au début de l'année 2012, une annonce de recrutement pour la Recouvrance. Compte tenu de son parcours et de l'expérience accumulée ces dernières années sur des bateaux similaires et, en particulier, sur l'Etoile de France, il postule et est retenu comme capitaine du navire-ambassadeur de la Ville de Brest, fonction qu'il occupe depuis.
Une activité riche et pleine de satisfactions
Depuis 2012, Yann avoue n'avoir connu que des satisfactions dans son travail sur la Recouvrance.
Et d'égrener les épisodes vécus depuis quatre ans : de belles fêtes brestoises en 2012, de belles navigations en 2013 en Méditerranée, tous les rendez-vous maritimes incontournables, comme la semaine du Golfe, Temps Fête à Douarnenez, Terre et mer à Morlaix, ...
En CDI, il est salarié à plein temps ; l'été est essentiellement consacré à la navigation et la gestion de l'équipage, l'hiver étant plutôt l'époque où ses tâches sont la gestion et l'entretien du bateau. Il assure le suivi des travaux en sous-traitance et gère lui-même l'entretien des gréements et les petits travaux (peinture, vernis, …).
Depuis 2014, l'équipage est relativement stable : Patrick, le second, est arrivé fin 2012, Marie, la cuisinière-matelot, en 2013 et Rémy et Vincent en 2014.
Son avenir devrait s'inscrire dans la continuité des quatre années passées à bord du navire-ambassadeur, pour le plus grand plaisir de tous.
Yann Fournier, durant la parade nocturne du 16 juillet à
Brest 2016Références
- ↑ 1,0 et 1,1 On utilise les unités UMS (de l'anglais Universal Measurement System) pour les navires de longueur supérieure à 24 mètres. 200 UMS est équivalent à 100 tonneaux, 500 UMS à 200 tonneaux
. Erreur de référence : Balise <ref> non valide ; le nom « tonnage » est défini plusieurs fois avec des contenus différents
Voir aussi
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