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Ebauche pour Trucs et astuces de la Déambulation poétique

La Déambulation Poétique, ça a l'air simple comme idée. Des feuilles imprimées et plastifiées que l'on expose en plein air, et hop. Mouais... A l'usage on se rend compte que ce n'est pas toujours si facile que cela en a l'air. A cause de l'air, justement. Et du grand nombre d'affichettes exposées.

Aspects techniques

Pourquoi plastifier ?

Ben, parce que aujourd'hui, c'est la solution la moins coûteuse que l'on ait trouvé pour exposer en plein air par tous les temps. En outre, c'est un outil très répandu dans les associations, écoles, ce qui favorise une grande autonomie de réalisation pour les multiples contributeurs du projet. Un jour prochain, peut-être, nous utiliserons de la feuille de pierre, recyclable, fabriqué localement à partir de kaolin de Quimper, ou une autre solution écolo du même genre. Mais pour l'instant, cette solution n'est pas opérationnelle. Dans l'attente, nous faisons en sorte que nos affichettes plastifiées servent le plus longtemps possible, en étant ré-exposées lors de multiples déambulations successives. Et nous ne les jetterons pas dans l'océan.

Le type de pochette à plastifier

Le moins cher (80 microns gloss) est aussi le plus souple, il résiste mieux au niveau des perçages aux tiraillements liés au vent. C'est aussi moins lourd à transporter (ne rigolez pas, quand on trimballe une grosse expo en construction à pied ou en transport en commun, le poids, ça compte). Plus transparent, ça fait moins "set de table", moins "panneau d'affichage de chantier".

Perçage des feuilles

Pour résister à l'eau de pluie, il ne faut pas se contenter de percer la feuille après plastification. Si on perce dans une zone où il y a du papier, on aura un effet "buvard plein de tâches d'encre". Si on laisse une large zone plastifiée sans papier en prévoyant de percer à cet endroit, ce n'est pas joli et on perd beaucoup de surface d'affichage.

Pour l'instant, la technique que nous utilisons revient à percer la feuille avant plastification, avec une perforatrice pour feuilles de classeur. Puis on plastifie. Puis on reperce à nouveau dans la zone pré-percée, mais avec un outil faisant des trous plus petits (par exemple avec un pince à rivets de couturière). C'est long, minutieux, mais on obtient ainsi une perforation dans une zone plastifiée bien soudée, hermétique, qui résistera mieux aux tiraillements provoqués par le vent.

Attention à faire des trous biens lisses, sinon... gare à l'enfilage et à l'usure des ficelles.

(mettre une photo)

Pré-accrochage

On gagne beaucoup, beaucoup de temps, le jour de l'installation, si les affichettes plastifiées sont pré-positionnées en guirlande, ou en banderole, ou autre support facilement transportable (on rêve d'avoir à l'avenir du temps et du budget, pour tester des supports poétiques originaux). On a testé :

  • La banderole avec un tissu premier prix légèrement déperlant, et une fixation par attaches parisiennes : ça peut parfois mettre en valeur les oeuvres - c'est une affaire de goût -, à condition de pouvoir soigner l'accrochage de la banderole au support (ce que l'on peut avoir du mal à faire...), ça a un coût plus ou moins important selon l'origine du tissu (récup, soldes, fin de série...), ça crée un effet "voile" pas forcément idéal en cas de grand vent, ça cache la vue entre les oeuvres, ça finit par se salir...
  • La guirelande simple à un fil : relativement rapide à faire, pas cher... mais en cas de grand vent les feuilles volent dans tous les sens, on voit mal les oeuvres, surtout si on garde ses mains dans les poches à cause du froid ou de la timidité. En outre, il faut dénicher pour celà une ficelle qui ne glisse pas trop (par exemple un double fil torsadé), en évitant absolument les solutions de type fil de pêche (ça glisse, c'est invisible et ultra solide, donc potentiellement dangereux pour un usage en grandes longueurs dans un lieu public...), ou fil métallique de grande longueur (dangers similaires + danger électrique selon l'environnement de l'expo).
  • Le rail de deux fils, avec un montant latéral : pour l'instant, on trouve ça pas mal. Pour une expo dans un lieu de passage étroit comme ce fut le cas sur la passerelle, les oeuvres restent bien fixées au support, sans gêner les passants. Mais c'est très, très long à faire (pour chaque rail de deux mètre environ, sans faire de noeuds pour que tout reste démontable et recyclable, nous avons mis entre 30 minutes et trois quart d'heure, papotage inclus...). A noter que pour réduire l'effet voile sur les feuilles A4 en mode paysage, il faut 4 trous de chaque côté de la feuille, et ne pas oublier de tous les utiliser quand on passe les fils... Par un vent à 85 km/h comme le jour du festival de la soupe 2017, cette solution a bien fonctionné, sauf dans quelques cas où on a trop tendu les fils lors de l'accrochage (on a alors déchiré quelques feuilles voire même parfois le montant latéral). Etre plus roseau que chêne lors des accrochages, c'est préférable...

Utilisation de fils chenilles

(mettre une photo)

Très pratique pour installer et désinstaller rapidement une expo, tout en étant plutôt joli si votre expo a un esprit joyeux ou enfantin (par rapport à un vilain fil de fer).

Mais, comme nous l'avons constaté :

Dans le duel climatique

entre la feuille plastifiée
et l'âme métallique des fils chenille,
l'âme déchire et rouille,
la feuille a mauvaise mine.

Autrement dit, en situation très ventée ou pluvieuse, il vaut mieux éviter d'accrocher directement un perçage fait dans la feuille plastifiée à l'aide d'un fil chenille. Mieux vaut passer d'abord une ficelle non coupante, puis accrocher cette ficelle au fil chenille (avec si possible un élément solide entre les deux).

Notre préférence va aux fils doubles bicolores, car c'est beaucoup plus facile à désinstaller (faites le test, vous verrez). Avec un fil simple d'une seule couleur, on voit moins bien dans quel sens le fil a été tourné lors de l'installation. En outre, les fils doubles que nous avons utilisé n'ont pas rouillé, contrairement aux fils simples "premier prix".

Réparer une feuille plastifiée qui s'est dé-soudée partiellement

Celà peut fonctionner dans le cas où la feuille n'a jamais pris l'eau, en repassant la feuille dans la plastifieuse (essayer de préserver le sens initial, avec le pré-collage d'usine en premier). Mais il y a toujours un risque de créer des bulles de cette façon. Un fer à repasser pas trop chaud, avec un linge entre le fer et le plastique peut souvent être une meilleure méthode.

Rustine

Un fil a fissuré la feuille plastifiée ? Il est possible de réparer la feuille en faisant une rustine, de la façon suivante :

  • Prendre une nouvelle feuille plastifiée, en découper un petit morceau qui recouvrira entièrement les deux côtés de la fissure. On peut faire cette découpe dans la zone pré-collée, ou dans une autre zone, mais attention à bien repérer ce qui doit rester "à l'intérieur" lorsque vous plierez la rustine sur la feuille a réparer.
  • Souder la rustine, de préférence, avec un fer à repasser pas trop chaud, en ayant posé un linge entre le fer et la feuille rustinée. On peut tenter de le faire directement avec la plastifieuse, mais on risque alors deux ennuis :
    • la rustine qui se met de travers et se coince dans la plastifieuse
    • la feuille humide qui se met à cloquer à cause de la vapeur d'eau.

Tricher sur les couleurs, ou pas

Nous avons constaté que nos scanners ont tendance à perdre la couleur jaune lorsqu'on les utilisent avec les valeurs par défaut. Dans certains cas, cela peut donner un "punch" appréciable pour des reproductions exposées en plein air, voire même, un coup de jeune à des oeuvres un peu fanées à force de traîner au fond d'une pochette. Mais si on souhaite rester au plus près des couleurs d'origine, il faut travailler un peu ce réglage du dosage du jaune. Pas toujours évident (on jaunit les zones blanches). Les pros ont du gros matériel de pros, que l'on n'aura jamais les moyens de s'offrir. Imprimer n'est pas la seule solution, on peut aussi plastifier une oeuvre originale... à condition de ne pas trop y tenir (elle finira par s'abimer à force d'être exposée). Pour l'instant on n'est pas au point en terme d'éclairage quand on tente de reproduire une oeuvre en la prenant en photo, on va creuser aussi dans cette direction.

Aspects organisationnels

Stockage des oeuvres

Si vous souhaitez stocker vos expositions dans un lieu non chauffé, faites les sécher d'abord. On rappelle que le fil chenille trempé, ça rouille...

Laisser une exposition dans un lieu non clos et non surveillé : bof

Selon le potentiel éthylique ou le caractère peu fréquenté du lieu d'exposition, il peut être préférable de ne rien laisser exposé la nuit, sous peine de voir vos efforts réduits à néant par une "incivilité". Le fil chenille et une bande de monteurs/démonteurs quotidiens sont pour cela de grand atouts à bien planifier.

Ebauche pour Cadrans solaires en Pays de Brest

La vie est parfois pleine d'une étrange poésie.

En faisant mes courses aujourd'hui (21 mars 2017), je trouve un numéro d'avril-mai-juin du journal de quartier "Le Saint-Marc quoi ?". En première page, je me dis "chouette", un cadran solaire ! je vais pouvoir initier cette page proposée, à l'occasion d'un poème, en janvier 2017.

Mais quand même, en lisant le journal, un doute m'assaille... c'est bizarre, on n'y parle pas de la Déambulation Poétique au Stang-Alar. En fait, passé quelques secondes d'émotion, je constate que le journal que je tiens dans les mains date de 2015. Comment se fait-il que je l'ai trouvé en 2017 ? Drôle d'histoire, mais qui m'arrange bien.

Le site de l'hôpital Ponchelet à Brest abrite un cadran solaire horizontal.

Mémo : prendre contact avec l'équipe du Saint-Marc quoi ? pour reproduire leur article, et avec la commission des cadrans solaires de la société astronomique de France (l'article, non signé, indique "Remerciements à M. LABAT SEGALEN Pierre)

Cette idée d'article semble avoir été limite vexante pour certains Brestois à qui j'en ai parlé. Pourquoi ce complexe culturel vis-à-vis du soleil ? Bien sûr qu'il y en a aussi à Brest ! A creuser...

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