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Octave Feuillet

Localisation

Une rue à Brest dans le quartier de Bellevue.

Rue Octave Feuillet, Bellevue à Brest
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Biographie

Octave Feuillet, né le 10 août 1821 à Saint-Lô (Manche), mort à Paris le 28 décembre 1890, est un romancier et dramaturge français, surnommé le «Musset des familles». Son père Jacques Feuillet, avocat renommé qui devint premier président de la Société d'Agriculture, d'Archéologie et d'Histoire naturelle du département de la Manche, était desservi par une sensibilité exacerbée. Sa mère mourut quand il était encore au berceau. Il hérita de son père une certaine excitabilité nerveuse. Destiné à la diplomatie, il fit de brillantes études au lycée Louis-le-Grand à Paris.

En 1840, il confia à son père son intention de devenir plutôt écrivain et son père le renia. Il revint à Paris et vécut tant bien que mal en devenant journaliste. Au bout de trois ans, son père lui pardonna et lui fit une pension. Feuillet put jouir alors d'une existence confortable à Paris et publia ses premiers romans. Il connut son premier grand succès en 1852, quand il publia un roman, Bellah, et une comédie, La Crise. Tous deux furent réimprimés dans la Revue des deux mondes, où parurent également un grand nombre de ses romans ultérieurs. D'autres œuvres furent acclamées comme La Petite Comtesse (1857), Dalila (1857) et Le Roman d'un jeune homme pauvre qui fut très populaire (1858).

À Paris en 1857, il supervise la répétition d'une pièce de théâtre qu'il avait adapté de son roman Dalila. L'année suivante, il fit la même chose avec Un jeune homme pauvre. Il obtient les faveurs de la cour du Second Empire et à une occasion, l'Impératrice Eugénie joua elle-même le rôle de Mme Pons dans Les Portraits de la Marquise. Octave Feuillet n'abandonna pas le roman et en 1862, il obtint un grand succès avec Sibylle. Il entra à l'Académie française en 1862 et, en 1868, devint bibliothécaire du palais de Fontainebleau. 1867 fut l'année de son chef-d'œuvre, Monsieur de Camors. Octave Feuillet tient le milieu entre les romantiques et les réalistes. Sa réputation vient de sa façon de décrire la vie, à la fois élégante et lucide, de sa représentation des personnages féminins, de ses analyses de la psychologie et des sentiments de ses personnages, ainsi que du style de sa prose, excellent, discret mais spirituel.

La rue portant son nom se situe à Lanrédec.

Liens externes

Source

  • Bellevue, journal de nos quartiers
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