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Maison de l'espion

« La maison de l'espion », une histoire, un panorama

En 1835, elle figure au cadastre de Saint-Pierre. On a longtemps cru qu’elle avait été occupée par l’écossais Alexandre Gordon de Warhouse arrêté en 1769, convaincu d’espionnage et décapité. Elle fut en réalité habitée en 1707 par un autre espion à la solde des Hollandais, le sieur Jouslain. Arrêté, passé à la «question » il avoua et fut condamné à la pendaison. Profitant de sa « vue d’exception » sur la rade, Jouslain renseignait les ennemis de la France sur les mouvements de bateaux à Brest. Lors de la Seconde guerre mondiale, les allemands installèrent sur le site une batterie anti-aérienne : la flak 3/803, servie par une centaine d’artilleurs. Elle fut investie et détruite par l’assaut de la 29e Division d’infanterie US le 16 /09/1944.[1]

Avant la "maison de l'espion", aujourd'hui, un belvédère à Kerbonne". Mais pourquoi ce nom, "Kerbonne" ?

Joseph de Kerros (maire de Brest de 1821 à 1830), possédait un domaine, qui s'étendait sur la commune de Saint-Pierre, jusqu'au village des Quatre-Moulins. Il y fit construire une maison de campagne, en l'honneur de sa femme, Bonne Désirée Quéméneur, dont il eut 16 enfants. Il la baptisa "Ker-Bonne" (la maison de Bonne). Ce nom sera repris plus tard pour la chapelle parroissiale, Notre-Dame de Kerbonne, puis donné au quartier.

Vue sur la rade

Le belvédère offre un panorama exceptionnel sur l'Arsenal et la Rade de Brest. Lors des événements maritimes, c'est un point de vue très prisé. Le jardin de Kerbonne, créé dans les années 1980 grâce aux riverains, est accessible par les rues de Faraday et de la Corniche. Caché des regards, il est un des plus beaux espaces verts brestois.

Un lieu pour tous

Depuis les années 1980, les personnels des espaces verts de la ville, travaillent à rendre ce site agréable et même exceptionnel. Réaménagé en 2010, il accueille petits et grands avec son aire de jeux, ses tables et bancs, ses petites terrasses propices aux confidences. Il est aéré par de grandes allées et sentiers discrets. On peut y découvrir des vestiges de la guerre, parmi des arbustes colorés. Les petits matins brumeux sont une merveille quand perce le soleil, transformant les structures des grues et des bâtiments en formes fantasmagoriques, à travers la rosée qui perle des arbres. Cel dure quelques instants, mais c'est magique !

La petite montagne

Cet espace est devenu espace de jeu et d'aventures pour les enfants du quartier ou des écoles, et appelé par eux "la petite montagne", pour sa forme.

Une "collection" végétale

Une cinquantaine de variétés de cistes, un cyprès de l'Arizona, un bel eucalyptus, un séquoia géant (Sequoiadendron giganteum et un pin du Paraná (Araucaria angustifolia). Ce dernier est une espèce très rare en Europe, et même en danger d'extinction dans son continent d'origine, l'Amérique du Sud. On ignore comment il est arrivé là, mais sa silhouette particulière et ses caractéristiques originales lui ont valu le titre de "Merveille de Kerbonne" (Source Sillage janvier 2011). Il est situé dans la partie ouest du jardin.

L'automne est déjà de retour...

La saison favorite pour les promeneurs amoureux des jardins ! Durant un mois, les couleurs des feuillages vont se modifier : les verts par des jaunes, des oranges, des marrons. Des photos formidables à faire ! Le matin, un fin brouillard s'élèvera du sol aux odeurs de bois humide et de gibier, quelques champignons, des lapins engourdis... Les cris des oiseaux...

Un autre bonheur à découvrir

On sort du jardin par le sud, pour longer le port militaire, ou par l'ouest pour découvrir le sous-bois qui mène au jardin de Kerraros. Plein les yeux ! A bientôt, dans un autre jardin.

  1. Sources : Wiki-Brest Kerbonne, ou Brest Express de Jean Le Goualch

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